Jordan (The Voice 2025) reconnu par Vianney deux ans après son premier passage : “On lit que les coachs viennent prendre leur billet mais…”
Deux ans après avoir failli à se faire retourner les fauteuils des coachs de The Voice lors des auditions à l’aveugle, Jordan, chef de service dans la protection de l’enfance âgé de 31 ans, a fait son grand retour ce 15 mars dans l’émission de TF1. Il a réussi l’exploit d’être reconnu par Vianney qui l’avait encouragé à l’époque à se représenter.
Tout le monde a droit à une seconde chance. Jordan, candidat âgé de 31 ans, chef de service dans la protection de l’enfance, avait tenté sans succès les auditions à l’aveugle de The Voice en 2023. Il n’avait réussi à se faire retourner aucun fauteuil parmi ceux d’Amel Bent, Vianney, Zazie et Bigflo & Oli. Toujours accompagné par ses parents en coulisses, le jeune homme a cette fois convaincu samedi soir Patricia Kaas au bout du suspense, sur le morceau Voilà c’est fini de Jean-Louis Aubert et Vianney l’a même reconnu, lui qui lui avait suggéré de se représenter à l’époque ! Pour Télé-Loisirs, Jordan revient sur cette audition chargée d’émotions.
Jordan, candidat de The Voice 2025 : “Je me pose toujours la question de ma légitimité“
Télé-Loisirs : Quel souvenir gardiez-vous de votre passage dans The Voice en 2023 ?
Jordan : J’en garde un souvenir très chouette, avec une production qui est très à l’écoute et qui est très bienveillante. C’est resté une très bonne aventure en 2023 et j’ai souhaité justement pouvoir la retenter ensuite en 2025 moi qui me pose toujours la question de ma légitimité.
Vous avez donc sollicité vous-même la production pour cette nouvelle tentative ?
J’ai contacté le producteur Pascal Guix en lui disant que je me sentais prêt et que si les équipes étaient d’accord, je voulais bien retenter tous les castings. Ils m’ont contacté dans la foulée pour repasser les différentes étapes.
Qu’avez-vous fait pendant deux ans, entre vos deux auditions de The Voice ?
J’ai été contacté pour des concerts caritatifs, j’ai aussi fait des concerts dans ma ville natale pour la fête de la musique. J’ai sorti deux singles. En parallèle, j’ai cherché à travailler sur ma gestion d’émotion surtout et sur la pudeur que je peux avoir lorsque je suis sur scène malgré les textes que je veux livrer aux gens qui m’écoutent.
Avez-vous eu recours à un coach ?
J’ai été accompagné ponctuellement par des coachs, mais je n’ai pas suivi de cours intensifs. J’ai été vraiment sur le terrain, à jauger au fur et à mesure comment je pouvais améliorer les choses avec les retours du public.
Pourquoi Jordan a choisi Voilà c’est fini pour son audition à l’aveugle dans The Voice 2025
Ce samedi 15 mars, vous vous êtes produit sur le titre Voilà c’est fini, c’est paradoxal pour un artiste qui espère poursuivre l’aventure de The Voice…
Oui, il ne fallait pas être superstitieux ! (rires) Mais c’est un vrai choix de pouvoir défendre cette chanson. C’était aussi une façon aussi de pouvoir dire “Voilà c’est fini” soit sur le fait que je n’ai pas pu faire il y a deux ans The Voice, mais que cette année, oui ou soit que même si l’aventure se terminait, ce ne serait pas une fin en soi.
Vos parents ont été très émus par votre prestation…
J’étais moi aussi très ému de les voir dans cette family room parce qu’ils ne font pas du tout partie du milieu artistique. Le fait qu’ils viennent pour moi la première année, c’était une belle preuve d’amour. Et le fait d’y retourner, c’est une manière de montrer aussi qu’ils n’avaient pas mal vécu cette aventure il y a deux ans.
Aviez-vous un coach en tête en chantant ce soir-là ?
Pas du tout. Vu mon passif il y a deux ans, ça aurait été malvenu de ma part d’avoir des envies bien précises ! (sourire) Vraiment, ça aurait été une joie et un plaisir avec n’importe lequel d’entre eux.
The Voice 2025 : cette erreur que Jordan a voulu éviter par rapport à son premier passage dans l’émission face à Vianney
Sur scène, quand les fauteuils ont bien failli ne pas se retourner de nouveau à quelques secondes de la fin, qu’avez-vous pensé ?
Dès le début, les notes ne sortent pas comme je l’entends parce que le stress est présent. Je n’ai pas ma voix comme j’aimerais qu’elle soit. Je vois que ça bloque, donc je me dis tant pis pour moi. Et sur cette chanson-là, j’ai eu une demi-seconde où je me suis dit, il y a deux ans, tu as fait l’erreur de vouloir chercher les coachs en intensifiant ta voix, en criant tout simplement, ce qui était contre-productif, et là je n’ai pas voulu refaire la même bêtise. J’ai chanté avec l’émotion que je ressentais sur le présent. La notion du “Voilà c’est fini” a pris tout son sens. Je pense que c’est cette sincérité-là qui a pu toucher au dernier moment Patricia Kaas.
Le fait que Vianney ne reconnaisse pas votre voix mais votre visage, qu’est-ce que cela vous a inspiré ?
Je trouve ça tout à fait normal de la part de quelqu’un qui est coach depuis plusieurs années et qui entend pas mal de voix. J’ai été très surpris qu’il reconnaisse mon visage parce que je ne pense pas être quelqu’un qu’on reconnaît forcément, j’ai plutôt un physique typique. Mais ça montre toute la bienveillance et tout l’intérêt qu’ont ces professionnels. On lit par-ci par-là que les coachs viennent prendre leur billet en étant à The Voice, mais là ça démontre que non, que ces coachs-là s’intéressent aux personnes.