Nolwenn Leroy cash sur les absents aux Enfoirés : “Les artistes qui ont une tournée peuvent s’arranger en amont”
INTERVIEW. Nolwenn Leroy revient cette année dans Les Enfoirés pour sa 18e édition. Très fidèle à la troupe, la chanteuse qui s’est fait connaître en participant à la Star Academy en 2002 n’a loupé que deux éditions depuis ses débuts. Aujourd’hui, elle revient sur son engagement, les nouveautés de cette année et ses premiers souvenirs.
Vendredi 7 mars, TF1 va diffuser le concert de la 36e édition des Enfoirés, au profit de l’association Les Restos du cœur. Même si la troupe compte quelques absents cette année, elle peut compter sur la fidélité d’une bonne partie des Enfoirés et l’arrivée de douze nouveaux visages. Parmi les personnalités qui donnent chaque année leur temps pour la bonne cause, on trouve Nolwenn Leroy qui s’investit depuis 2006. La chanteuse, aperçue il y a quelques mois dans la fiction Brocéliande, a accordé une interview aux journalistes présents à la Sud de France Arena de Montpellier après le concert. Elle revient sur les nouveautés de cette 36e édition des Enfoirés, ses souvenirs marquants et sa présence depuis tant d’années.
Nolwenn Leroy : “Sur Les Enfoirés 2025, il y a moins de bizutage”
Télé-Loisirs : Cette année, douze nouvelles personnalités rejoignent la troupe. Que pensez-vous de ce renouvellement ?
Nolwenn Leroy : Les années passent, nous, on est la génération entre deux, mais c’est génial ça apporte du sang neuf, des idées, une énergie et il le faut. C’est ce qui apporte chaque année toujours plus au spectacle, je trouve ça merveilleux. Par exemple, Santa c’est un personnage et c’est vraiment quelqu’un que j’adore, je me suis fait une joie de la retrouver cette année en plus on a eu la chance de chanter ensemble sur un tableau où on est en cowgirls. On a cette énergie complémentaire et on a aussi envie de bien faire, de bosser en amont et on chante toutes les deux de façon généreuse.
Anne Marcassus, la directrice artistique, dévoile que les tableaux sont plus épurés que les années précédentes. Qu’en pensez-vous ?
Il y a eu des périodes effectivement où il y avait plus de medleys, où ça partait un peu dans tous les sens. C’est vrai que depuis quelques années, j’ai l’impression que l’idée c’est de se recentrer, qu’il y ait des moments comme il y avait au tout début des Enfoirés. On nous entend sur plus de quatre mots… C’est vrai que des fois, on était tellement nombreux qu’au final qu’il y avait tellement de ping-pong, de découpage dans les paroles, qu’il fallait réussir à suivre… Là, on a des passages d’interventions plus longs, c’est super ! On y gagne en émotions.
Lors du concert à Montpellier, on a pu voir aussi beaucoup de tableaux avec des harnais, des plateformes amovibles, etc.,…
Il y a des possibilités aussi aujourd’hui avec le décor qui sont incroyables, toute l’équipe fait un travail de dingue. Je n’ai pas le vertige, légalement au-dessus d’un mètre on est obligés d’être attachés, mais hier, j’ai oublié que j’avais la ceinture, je suis descendue pour saluer et ça m’a retenue. C’était un moment assez drôle, entre-temps ils m’ont appris à me détacher. Franchement c’est une belle année, je trouve qu’il y a un bon mood, un bel équilibre, c’est toujours le cas, mais cette année je trouve qu’il y a une cohésion incroyable et c’est ce qu’il faut pour faire ce spectacle.
On a pu remarquer aussi qu’il y avait moins de moins de costumes…
C’est vrai qu’il y a moins de bizutage. Je suis contente, ça reste de super souvenirs, la drôlerie et les moments comme ça interviennent dans le cadre des sketchs. Dans les chansons avant on pouvait parfois incarner des personnages… c’était quelque chose (rires) J’ai 2-3 souvenirs, quand j’étais en majorette je chantais Femme des années 80, c’était pas mal. D’ailleurs, c’était ma première année et c’était mon petit moment de solitude.
Nolwenn Leroy chante “un monument” sur Les Enfoirés 2025 : “Il faut se préparer psychologiquement”
Vous revenez pour la 18e fois dans la troupe des Enfoirés. C’est important pour vous d’être présente presque chaque année ?
C’est mon engagement, après si on saute une année, c’est bien aussi que ça tourne aussi. Moi quand j’ai eu mon petit garçon, j’allaitais. Ce n’est pas grave si ça saute une année, c’est l’idée. Personne n’est accroché à sa place, même si tu es là depuis 18 ans, je ne l’ai jamais vu comme ça. Par ailleurs, pour ce qui est du boulot, des tournées et tout ça, oui je m’organise pour faire en sorte d’être là toute la semaine, je ne vois ça que comme ça.
Ça vous embête un peu ceux qui sont en tournée ?
Ouais… On est quand même moins de filles que de garçons, il y a des années où certains ont des impératifs qu’il faut accepter. Je pense aux acteurs notamment, qui ont des tournages et qui dépendent donc de structures qui ne leur appartiennent pas. Là, tu ne peux pas choisir et dire “je vais aux Enfoirés”, ça ne marche pas. C’est plus pour les artistes qui ont une tournée, où c’est plus simple pour s’arranger en amont. Les Antoine Dupont, tous ces gens-là, ça ne dépend pas d’eux. En général, et depuis quelques années, tout le monde est quand même là à partir du vendredi, globalement.
Quelle chanson vous a marqué sur cette 36e édition ?
Léo Ferré, Avec le temps, c’est un monument, c’est tellement intense et tellement puissant. Dans le cadre d’un spectacle comme ça, comme c’est sans transition, il faut psychologiquement se préparer, s’isoler. C’est ça qui est merveilleux aussi, les moments de légèreté et des moments où on est sur les textes, avec plus d’émotions, et on se concentre sur le message. C’est une belle respiration aussi entre tous les moments où on peut faire les zébulons et on saute partout.