À 80 ans, Dominique Lavanant a tout réglé et dit adieu au Splendid : confessions explosives, souvenirs bouleversants – « Mon pire souvenir ? Je ne pardonnerai jamais ! »

À 80 ans, Dominique Lavanant a tout réglé et dit adieu au Splendid : confessions explosives, souvenirs bouleversants – « Mon pire souvenir ? Je ne pardonnerai jamais ! ».

Dominique Lavanant kỷ niệm sinh nhật lần thứ 80 của mình, khác xa với đội Bronzés mà bà đang tức giận... đặc biệt là với một thành viên! - Purepeople

Une date anniversaire comme un cri de vérité

Le 24 mai 2024, l’actrice mythique Dominique Lavanant souffle ses 80 bougies. Pourtant, ce n’est pas une fête pleine de nostalgie qui marque ce jalon, mais un coup de tonnerre dans le paysage du cinéma français. À cette occasion, elle brise le silence, accuse et met un point final à des liens jadis forts : la rupture est désormais consommée avec les anciens compères du Splendid.

Une rupture actée sur le tournage des Bronzés 3

C’est sur le plateau de Les Bronzés 3 : Amis pour la vie (2006) que se joue l’irréparable. Lavanant évoque un tournage devenu cauchemardesque, une marginalisation insupportable. Elle confie : « C’est mon pire souvenir de tournage, c’était tellement horrible que j’en ai pleuré », ajoutant que, face aux « anciens du Splendid », elle « n’était rien. Juste une débutante face à d’anciens amis ».

Quand l’amitié se délite

Ce qui donne toute sa force à son témoignage, c’est la douleur d’un lien qui s’effrite. Josiane Balasko, sa complice intime : « Elle a été mon amie, on connaissait nos familles respectives… Par moments, elle me manque, c’est vrai. Peut-être l’argent a transformé les gens », confie-t-elle, presque incrédule. Le Splendid, ce collectif né dans un café-théâtre parisien devenu une institution comique, voit l’éclatement de ces affinités autrefois fusionnelles.

Retrait volontaire ou mise à l’écart ?

Depuis ce tournage douloureux, Dominique Lavanant a choisi le silence. Elle se retire progressivement des caméras, océan de tranquillité remplaçant projecteurs et paillettes. Elle mène désormais une vie calme, entourée de lectures, de musiques et d’animaux, dans le calme de la Bretagne.
Cela rejoint ce qu’un membre historique du Splendid confie : « Elle est tellement recluse… elle vit sa vie, souvent en Bretagne. Si je l’appelle, on peut parler, mais elle a vraiment choisi de se retirer… certains, arrivés à un certain âge, se disent : ‘Non, j’ai plus envie’ ».

Une absence remarquée et symbolique

Son absence aux obsèques de Michel Blanc, décédé le 3 octobre 2024, a fait réagir. Elle restait en Bretagne plutôt que de rejoindre ses anciens compagnons de scène pour un dernier au revoir : son choix pèse de tout son sens. Un hommage manqué qui dit beaucoup sur ce qu’elle a choisi d’endosser ou de fuir.

Une carrière riche… mais marquée par l’amertume

Ảnh: Dominique Lavanant - Tang lễ của Jean-Pierre Mocky tại nhà thờ Saint-Sulpice ở Paris. 12/08/2019 © JB Autissier / Panoramic / Bestimage - Purepeople

Lavanant, née le 24 mai 1944 à Morlaix (Finistère), s’est fait connaître grâce à la troupe du Splendid, dès 1976, avec la pièce Amours, coquillages et crustacés, avant le triomphe au cinéma avec Les Bronzés (1978) et Les Bronzés font du ski (1979).
Son parcours est jalonné de succès solos aussi : Papy fait de la résistance (1983), Inspecteur la Bavure, La Smala, et plusieurs nominations aux César, dont un gagné pour Agent trouble en 1988.
Mais malgré cette brillante carrière, elle reste avec un goût amer. Comme elle le dit elle-même : “Quand on me rejette, je n’ai pas pour principe de courir après les gens… Au Splendid, mes rôles ont rétréci… plus d’amitié, plus d’affectif… il n’y avait plus rien.”

Une confession tranchante pour un âge symbolique

À 80 ans, elle n’a pas choisi les sourires de circonstance mais la franchise tranchante. Son récit résonne comme une mise au point éclatante : ce ne sont pas les projecteurs qu’elle fuyait, mais les faux-semblants. Elle exige que l’on sache : les souvenirs peuvent être beaux, mais pas à n’importe quel prix.

En quelques mots

Dominique Lavanant, à l’orée de ses quatre-vingts ans, n’offre pas un regard complaisant sur son parcours, mais un témoignage douloureux et lucide : un tournage brisé, une amitié qui explose, un retrait choisi mais lourd de sens. Elle ne pleure pas devant un public, elle parle à voix basse, mais ferme, et nous tend le miroir d’un monde où les rires de la scène ne garantissent pas la sincérité dans l’ombre.

Les cicatrices invisibles d’un éclat public

Derrière les sourires figés des photos de tournage, Dominique Lavanant raconte aujourd’hui les silences lourds, les regards qui blessent plus qu’une réplique assassine. « Quand vous sentez qu’on ne veut plus de vous, que vos scènes rétrécissent et que l’on vous isole… ça laisse des marques », confie-t-elle avec une lucidité glaçante. Dans les couloirs des studios, elle dit avoir perçu « un mur » se dresser entre elle et ceux qu’elle appelait jadis ses amis.

L’histoire prend alors des allures de tragédie moderne : d’un côté, une troupe culte du cinéma français, auréolée de succès ; de l’autre, une comédienne au talent reconnu, mais poussée vers la sortie. Ce n’est pas seulement une dispute d’ego ; c’est la déchirure d’une famille artistique qui s’était construite sur des années de rires partagés.

"Ông ấy là ký ức tồi tệ nhất của tôi": ở tuổi 80, Dominique Lavanant giải quyết các khoản nợ của mình - YouTube

Aujourd’hui, Dominique Lavanant refuse toute réconciliation de façade. « À quoi bon ? Les blessures sont trop profondes », tranche-t-elle. Dans sa maison bretonne, entourée de livres et du bruit apaisant de l’océan, elle savoure une liberté qu’aucun plateau ne peut lui offrir. Mais derrière cette paix retrouvée, on devine encore la trace indélébile d’un adieu qui n’aura jamais le goût d’une réconciliation.

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