Yves Montand : Son fils Valentin Montand a 35 ans.Que devient-il ? Il a choisi une voie particulière

Yves Montand : Son fils Valentin Montand a 35 ans.Que devient-il ? Il a choisi une voie particulière

 

Ce dimanche 31 décembre, Valentin Montand, fils du célèbre chanteur Yves Montand, célèbre ses 35 ans. L’occasion pour Gala de revenir sur l’histoire de cet homme, qui avait révélé en 2021 ce qu’il avait fait de l’héritage de son père.

Yves Montand : que devient son fils Valentin qu'il n'a connu que jusqu'à  ses 3 ans ? - YouTube

Alors qu’il fêtes aujourd’hui ses 35 printemps, Valentin Montand continue de se faire rare dans les médias. En 2021, il avait accepté de répondre aux questions de nos confrères de Paris Match, l’une des rares fois où il avait accepté de se confier.

Fils de Carole Amiel et Yves Montand, celui qui n’avait alors que 32 ans expliquait notamment avoir ouvert un institut de formation aux jeux vidéo, appelé l’IAD-3D, à Montpellier, avec l’argent hérité de son père. ”

J’ai voulu faire une école sans compétition entre élèves, sans notation. Avec des professeurs présents à temps plein et vingt étudiants par niveau”, se félicitait-il alors.

Valentin Montand, papa d’une petite Margot âgée de 4 ans, s’est donné l’ambition nécessaire pour construire ce qu’il souhaitait. “J’ai pu réaliser ce rêve grâce à l’argent hérité de mon père”, dévoilait-il, avant d’ajouter : “J’aime l’univers des jeux vidéo depuis l’enfance.”

Le fils de Carole Amiel ne cache pas que c’est grâce à cet univers qu’il a pu se construire une forteresse : “Petit, à cause des histoires autour de mon père, je trouvais le monde extérieur corrosif. J’étais solitaire, casanier. Le jeu vidéo a élargi mon horizon.”

Yves Montand : ce rêve que son fils Valentin a pu réaliser grâce à son  héritage - Closer

Carole Amiel avec son fils Valentin Livi (fils d’Yves Montand) lors de l’hommage à Yves Montand ” 25 ans déjà” à la Grande Roue place de la Concorde à Paris, le 11 novembre 2016.

Carole Amiel avec son fils Valentin Livi (fils d’Yves Montand) lors de l’hommage à Yves Montand ” 25 ans déjà” à la Grande Roue place de la Concorde à Paris, le 11 novembre 2016.

Valentin Montand le reconnaît toutefois : il n’a pas hérité de tous les talents de son père. “Je chante très mal”, s’amusait-t-il auprès de nos confrères. “Par contre, je m’exprime artistiquement dans les jeux que je conçois, en transmettant des émotions et des idées entremêlées.

C’est ma définition de l’art que j’essaie d’enseigner.” La concrétisation de ses rêves semble avoir fait énormément de bien à Valentin Montand qui semble comblé à tous les niveaux.

Ce parcours de vie n’a toutefois pas dû être facile pour cet homme, qui n’a eu d’autres choix que de grandir sans la présence d’un père. En effet, Yves Montand est décédé en novembre 1991, alors que son fils n’avait que trois ans. Une épreuve que Valentin a traversée à sa mère.

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Toutefois, loin d’avoir rendu Valentin froid et distant, cet obstacle a fait de lui l’homme qu’il est aujourd’hui. À nos confrères de Paris Match, il révélait en 2021 : “Il voulait que je devienne “un homme bien”. J’essaie de respecter ça”.

Le dimanche 31 décembre dernier, Valentin Montand a célébré ses 35 ans. Fils unique du légendaire chanteur et acteur Yves Montand, il reste une personnalité discrète, rarement exposée dans les médias.

Depuis son enfance, il a toujours cultivé une certaine réserve, préférant l’ombre tranquille de sa vie privée aux projecteurs qui, de par son nom, auraient pu naturellement se braquer sur lui.

Pourtant, derrière cette discrétion se cache un parcours singulier, marqué par la passion, la créativité et une profonde fidélité à la mémoire de son père.

En 2021, Valentin avait néanmoins accepté de se livrer dans une interview accordée à Paris Match. Un événement rare, qui avait permis de mieux comprendre l’homme qu’il est devenu, loin des clichés parfois associés aux enfants de célébrités.

Il y révélait notamment que l’héritage laissé par son père avait été investi dans un projet qui lui tenait particulièrement à cœur : l’ouverture d’un institut de formation aux métiers du jeu vidéo à Montpellier. Ce lieu, baptisé Liad 3D, n’était pas une école comme les autres.

Yves Montand, enfin papa

Valentin l’avait pensée et construite selon des valeurs qui lui étaient chères : pas de compétition entre les élèves, pas de système de notation, mais des professeurs pleinement présents pour accompagner chaque étudiant dans son évolution.

Les effectifs y étaient volontairement limités, afin de préserver un suivi personnalisé et une atmosphère familiale, propice à l’épanouissement.

Pour Valentin, l’univers du jeu vidéo n’est pas un simple divertissement. Il le considère comme une véritable forme d’expression artistique, un médium capable de transmettre des émotions et des idées complexes, entremêlées dans l’expérience interactive que vit le joueur.

Depuis son enfance, cet univers a façonné sa manière de voir le monde. Ce qui, pour beaucoup, n’est qu’un passe-temps, est pour lui une manière de raconter des histoires, de susciter la réflexion, et de créer un lien sensible entre l’œuvre et celui qui la découvre.

Dans son travail, qu’il soit créatif ou pédagogique, il cherche à insuffler cette vision : celle d’un art qui ne se contente pas de distraire, mais qui élargit l’horizon.

Il reconnaît cependant, avec humilité et humour, ne pas avoir hérité du talent vocal de son père. La chanson, qui fut l’âme de la carrière d’Yves Montand, n’est pas son domaine de prédilection.

Mais cette absence n’a rien d’un manque pour lui, car il a trouvé sa propre voie, sa propre manière d’exprimer ce qu’il a en lui. Là où son père captivait les foules sur scène, lui tisse des univers virtuels et enseigne à ses étudiants comment donner vie à leurs idées.

Yves Montand, enfin papa

La figure de son père reste pourtant centrale dans sa vie. Lorsque Yves Montand est décédé en novembre 1991, Valentin n’avait que trois ans. Trop jeune pour avoir conservé des souvenirs précis, il a grandi avec l’image que les autres lui ont transmise :

celle d’un artiste d’exception, mais aussi celle d’un homme attaché à des valeurs simples et profondes. Les témoignages de proches, les récits de sa mère et de ceux qui avaient connu Montand intimement ont nourri en lui une admiration sincère, dénuée de nostalgie fabriquée.

Parmi les souvenirs rapportés, il y a ce souhait exprimé par son père : que son fils devienne « un homme bien ». Une phrase simple, presque anodine, mais qui a servi de boussole à Valentin tout au long de sa vie.

Être « un homme bien », cela signifiait pour lui agir avec intégrité, respecter les autres, rester fidèle à soi-même, et mettre ses capacités au service de quelque chose de constructif. Dans ses choix personnels comme professionnels, cette ligne directrice semble avoir guidé ses pas.

Aujourd’hui, en plus de son rôle de formateur et d’entrepreneur, Valentin est aussi un père attentif. Sa fille, Margot, âgée de quatre ans, occupe une place essentielle dans son quotidien. Il lui transmet déjà cette curiosité, cette ouverture d’esprit et cette sensibilité qu’il chérit tant.

Si son univers professionnel tourne autour du numérique et de la créativité, son rôle de papa, lui, est ancré dans la réalité tangible des rires, des histoires racontées le soir, et des petits gestes du quotidien. C’est dans cet équilibre entre l’imaginaire et la vie réelle qu’il semble puiser sa sérénité.

Son parcours n’a pas été celui d’une célébrité héritant directement de la notoriété familiale. Bien au contraire, il a choisi de tracer sa propre route, dans un domaine très éloigné de celui qui avait fait la gloire de son père.

Loin des plateaux de cinéma ou des scènes de concert, il s’est tourné vers une industrie en plein essor, celle du jeu vidéo, mais avec un regard profondément humaniste.

 

En créant Liad 3D, il n’a pas seulement fondé une école ; il a conçu un espace où des jeunes passionnés peuvent s’épanouir, apprendre sans craindre le jugement, et explorer pleinement leur potentiel.

Ce choix témoigne aussi d’une certaine philosophie de vie : l’idée que la réussite ne se mesure pas seulement à la reconnaissance publique, mais à l’impact concret que l’on peut avoir sur la vie des autres.

En formant de futurs créateurs, en leur offrant les moyens de s’exprimer et de se perfectionner, Valentin contribue à bâtir une génération qui voit dans le jeu vidéo autre chose qu’un simple produit commercial : un art, un langage universel.

Il n’oublie pas non plus que ce projet a été rendu possible grâce à l’héritage de son père. Mais plutôt que de vivre de cette fortune, il l’a transformée en un outil pour bâtir quelque chose de durable et porteur de sens.

D’une certaine manière, c’est une façon d’honorer Yves Montand, non pas en imitant sa carrière ou en capitalisant sur son nom, mais en perpétuant ses valeurs par d’autres moyens.

Lorsque l’on observe le chemin parcouru, il est difficile de ne pas penser que, quelque part, Yves Montand serait fier de voir ce que son fils est devenu.

Si son souhait était que Valentin grandisse pour être un homme bien, force est de constater que cet objectif est atteint. Entre la passion pour son métier, l’engagement envers ses étudiants, l’amour pour sa fille, et la fidélité silencieuse à la mémoire paternelle, il a su trouver une harmonie rare.

En ce sens, l’histoire de Valentin Montand n’est pas seulement celle d’un « fils de ». C’est celle d’un homme qui a pris un héritage — matériel et moral — pour en faire la base d’un projet de vie authentique.

C’est aussi celle d’une transmission invisible, où les valeurs comptent autant, sinon plus, que les souvenirs. Et c’est enfin celle d’un choix : celui de bâtir, à sa manière, une œuvre qui lui ressemble, dans laquelle le jeu, l’art et l’éducation s’entrelacent pour offrir aux autres un espace de liberté et de création.

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