En 2017, Sheila a vécu la pire année de sa vie. Son fils, Ludovic Chancel, est décédé à l’âge de 42 ans le 8 juillet 2017. Le mari de Sylvie Ortega a été victime d’une overdose. Depuis, la star des années yéyé ne manque jamais une occasion de rendre hommage à son regretté fils. “Oui, il a déconné, car il était mal entouré, mais on oublie l’amour de garçon qu’il était. Je pense que toutes les mamans qui ont traversé la perte d’un enfant se retrouveront dans ce texte. On se demande toutes : ‘qu’ai-je fait qui n’allait pas ?’”, déclarait Sheila, meurtrie, auprès du Parisien le 6 avril dernier.
Mais dans son malheur, l’interprète de Vous les copains peut compter sur l’amour de sa petite-fille, Tara-Rose. La jeune fille âgée aujourd’hui de 20 ans est le fruit d’une liaison entre le regretté Ludovic Chancel et Bénédicte, une comptable de Canal+. Il aura fallu des années à Sheila pour réussir à se rapprocher de sa petite-fille. Une relation qu’elle souhaite protéger au maximum. “Je n’aborderai pas ce sujet parce que j’aimerais qu’on lui foute la paix, comme à son père”, soutenait la chanteuse auprès de Nous Deux il y a plusieurs mois.
Une histoire familiale compliquée
Et si Sheila n’a jamais dévoilé des clichés de Tara-Rose, son ancienne belle-fille l’avait fait en mai 2021. L’occasion de découvrir que la jeune fille ressemble beaucoup à son regretté papa. “Je vous montre juste une photo car cette photo est sur son Instagram. Le reste, je le garde pour moi. Les photos postées sur les réseaux appartiennent hélas à tout le monde. N’essayez pas de trouver son Instagram, vous n’arriverez pas à trouver son pseudo”, assurait Sylvie Ortega en postant le cliché en story.
En 2017, la chanteuse Sheila, icône intemporelle des années yéyé, a traversé l’épreuve la plus dévastatrice de sa vie : la perte de son fils unique, Ludovic Chancel. Le 8 juillet de cette même année, Ludovic est décédé à l’âge de 42 ans, des suites d’une overdose. Ce drame a marqué un tournant dans l’existence de Sheila, qui depuis, ne manque jamais une occasion de rendre hommage à son fils, malgré les blessures encore béantes.
Dans une interview accordée au Parisien en avril 2023, la chanteuse s’est exprimée avec une douleur encore vive : « Oui, il a déconné, car il était mal entouré, mais on oublie l’amour de garçon qu’il était. Je pense que toutes les mamans qui ont traversé la perte d’un enfant se retrouvent dans ce texte. On se demande toutes : qu’est-ce que j’ai fait qui n’allait pas ? » Des mots simples, bouleversants, qui traduisent l’indicible douleur d’une mère qui survit à son enfant.
Ludovic Chancel était le fruit de la relation entre Sheila et le chanteur Ringo. Malgré une jeunesse difficile, ponctuée de rébellions et d’excès, il restait pour sa mère un être profondément aimant, complexe, tiraillé entre une grande sensibilité et ses démons personnels. Son décès, survenu dans des circonstances tragiques, a laissé Sheila dans une profonde détresse, mais aussi face à un héritage affectif inattendu : sa petite-fille Tara-Rose.
Tara-Rose, aujourd’hui âgée d’une vingtaine d’années, est née de l’union entre Ludovic et Bénédicte, une comptable travaillant à Canal+. Pendant longtemps, Sheila a été distante de cette petite-fille, peut-être à cause de tensions passées, de douleurs non digérées ou simplement par difficulté à établir un lien après tant de blessures familiales.
Il aura fallu de longues années pour que la chanteuse tente enfin un rapprochement. Aujourd’hui, elle parle de cette relation avec prudence et une certaine pudeur : « Je n’aborderai pas ce sujet parce que j’aimerais qu’on lui foute la paix, comme à son père », confiait-elle dans Nous Deux quelques mois auparavant.
Car Sheila, malgré sa notoriété, protège farouchement sa vie privée et celle de ses proches. Elle ne souhaite pas médiatiser sa relation avec Tara-Rose, ni même diffuser des images de sa petite-fille. Elle comprend à quel point l’exposition peut être violente, et tient à préserver cette jeune fille de toute pression inutile.
Toutefois, une rare exception est survenue en mai 2021, lorsque Sylvie Ortega, dernière compagne de Ludovic, a publié une photo de Tara-Rose sur Instagram. « Je vous montre juste une photo, car cette photo est sur son Instagram. Le reste, je le garde pour moi », avait-elle écrit en story, avant de prévenir que l’identité exacte du compte restait introuvable : « N’essayez pas de trouver son Instagram, vous n’arriverez pas à trouver son pseudo. »
À travers cette photo, les internautes ont pu découvrir une ressemblance frappante entre Tara-Rose et son défunt père. Même regard profond, mêmes traits marqués par une certaine mélancolie. Un visage qui, sans le vouloir, réveille le souvenir de Ludovic. Pour Sylvie Ortega, cette ressemblance est troublante mais aussi source de consolation. Elle a également révélé un épisode poignant du passé : « Lorsque Tara-Rose avait à peine 2 ans, Ludo et moi avons été chez Sheila pour lui montrer la petite. On est resté à la porte des heures, puis on est partis. Elle n’a jamais voulu voir Tara-Rose », affirme-t-elle, le cœur lourd.
Ces mots soulèvent une vérité familiale douloureuse : les non-dits, les silences, les rendez-vous manqués. Une histoire marquée par la rupture, les malentendus et peut-être aussi les regrets. Mais depuis le drame, les choses semblent avoir lentement évolué. Sheila, dans son immense chagrin, a peut-être compris que le lien avec Tara-Rose représentait un espoir, un prolongement de Ludovic, une chance de transmettre ce qu’elle n’a pas su, ou pu, donner à son fils.
Aujourd’hui, la chanteuse continue son chemin, entre hommages publics et cicatrices invisibles. Elle poursuit sa carrière, toujours aussi énergique sur scène, mais ses confidences récentes laissent transparaître une femme profondément meurtrie, mais aussi apaisée par petites touches. L’amour discret qu’elle entretient avec sa petite-fille, loin des projecteurs, semble être une lumière douce dans l’obscurité de son deuil.
Car au fond, au-delà de la douleur, au-delà des fautes et des incompréhensions, ce qui subsiste, c’est l’amour. Celui d’une mère pour son fils disparu. Celui d’une grand-mère pour sa petite-fille. Et c’est peut-être dans cette transmission silencieuse, loin des réseaux sociaux et des magazines people, que Sheila trouve aujourd’hui sa plus grande force.