Sandra Sisley : “On n’a pas qu’une vie, on en a plusieurs !”

Dans le monde effervescent du show-business parisien, Sandra Sisley, à 51 ans, est une figure incontournable. Entrepreneuse à succès, épouse de l’acteur Tomer Sisley, elle incarne une image de réussite, d’énergie et de glamou

Il m'a larguée parce que…" : Sandra Sisley se confie sur son histoire  d'amour avec

. Pourtant, derrière ce sourire radieux qu’elle qualifie elle-même de “combat”, se cache un parcours semé d’épreuves, de douleurs profondes et de batailles remportées à force de volonté. Loin des clichés, elle se livre aujourd’hui sans fard, révélant les cicatrices d’une vie vécue à cent à l’heure, où la chute n’était jamais loin, mais où la résilience a toujours eu le dernier mot.

“Vieillir, pour une femme, c’est un combat”, lance-t-elle avec une franchise désarmante. Elle ne cache rien des efforts que son corps lui réclame, de ce sport qu’elle doit pratiquer “deux fois plus” pour se sentir bien, pour habiter une enveloppe avec laquelle elle est en paix.

 

Cette quête n’est pas une coquetterie, mais une nécessité, une discipline de fer pour celle qui se définit comme une “combattante du sourire”. Pour se prouver qu’elle pouvait encore se dépasser, se sentir puissante et sexy, elle s’est lancée un défi audacieux : la pole dance. Une discipline exigeante qui, au-delà de la performance physique, est devenue pour elle un symbole de reconquête de soi, une manière de dire au temps qui passe qu’elle n’a pas encore dit son dernier mot.

 

 

L’âge, selon elle, a aussi ses avantages, notamment celui de la lucidité. “Je sais ce que je ne veux plus”, affirme-t-elle, expliquant comment elle a appris à écarter la toxicité de sa vie, qu’il s’agisse de relations ou de situations.

Mais pour atteindre cette sérénité, le chemin fut long et périlleux. Car Sandra Sisley a eu plusieurs vies, et l’une d’entre elles l’a conduite aux portes de l’enfer. Elle révèle, avec une émotion palpable, avoir sombré dans l’addiction à la drogue à l’âge de 33 ans. Une période sombre, un engrenage destructeur dont elle a compris qu’elle ne pourrait s’extraire seule. C’est alors qu’elle a pris la décision la plus difficile et la plus courageuse de son existence :

Sandra Sisley : "On n'a pas qu'une vie, on en a plusieurs !" - Mesdames  Média

se faire interner. “Je suis allée en clinique, et aujourd’hui, c’est une fierté”, confie-t-elle. Cet épisode, qui aurait pu la détruire, est devenu le fondement de sa force actuelle. Elle y a appris la leçon la plus importante : on peut tomber, toucher le fond, mais le plus important est de savoir se relever. Cette expérience a forgé en elle une résilience à toute épreuve, la transformant en la guerrière qu’elle est aujourd’hui.

Cette force de caractère, elle la puise aussi dans son histoire d’amour avec Tomer, son mari. Leur romance est digne d’un film : une première rencontre, une séparation, puis des retrouvailles inespérées seize ans plus tard. Chez lui, elle admire cette “force de vivre”, cette capacité à foncer malgré ses propres peurs, comme celle de l’abandon.

 

Ensemble, ils ont construit un cocon familial solide, instaurant des règles pour préserver leur lien, comme la suppression des téléphones portables le week-end. Un rituel simple mais puissant pour se reconnecter à l’essentiel, favoriser la créativité et renforcer les liens familiaux loin de la tyrannie numérique.

Professionnellement, Sandra est une touche-à-tout insatiable. À la tête de deux entreprises, une agence de communication événementielle, Sandra and Co, et une marque de vêtements solidaires, “Bi”, elle a tracé son propre chemin, loin des sentiers battus. Son parcours est atypique : des études de droit abandonnées pour devenir serveuse aux mythiques Bains Douches, avant de gravir les échelons jusqu’à devenir une experte des relations publiques.

 

Cette soif d’éclectisme et de diversité est ancrée dans son histoire personnelle. Marquée au fer rouge par le départ de son père lorsqu’elle avait 12 ans, elle a dû faire un choix fondateur : celui de s’aimer elle-même, inconditionnellement. “Les femmes sont des boxeuses”, martèle-t-elle, convaincue que chaque parcours féminin est une succession de combats.

Avec une honnêteté rare, elle aborde aussi ses complexes et les solutions qu’elle a trouvées pour les surmonter. Après avoir arrêté de fumer, elle a remplacé une addiction par une autre, plus saine : le sport. Confrontée à une alopécie, une perte de cheveux qui la complexait énormément, elle a eu recours à une greffe.

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Plutôt que de le cacher, elle a décidé de le montrer, de briser le tabou pour aider d’autres femmes qui souffrent en silence. De la même manière, elle parle ouvertement de la chirurgie esthétique, ayant subi des interventions mammaires après la naissance de son enfant. Pour elle, il ne s’agit pas de tricher, mais de se réapproprier son corps, de se sentir en harmonie avec son image.

Au crépuscule de cet entretien vérité, Sandra Sisley livre sa philosophie de vie. “Vieillir, c’est un cadeau”, conclut-elle, le regard brillant d’une sagesse acquise dans la douleur et la joie. Le bonheur, pour elle, n’est pas un dû, mais “un prix”, le résultat d’un combat incessant, d’un don de soi et d’une volonté farouche de ne jamais renoncer. Son histoire est un rappel puissant que derrière les apparences se cachent souvent des batailles invisibles, et que la plus grande victoire est de transformer ses cicatrices en une force inébranlable.

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