Rachida Dati PÈTE LES PLOMBS après que la justice balance une BOMBE sur sa corruption

L’affaire qui secoue actuellement le monde politique français a pour épicentre Rachida Dati, actuelle ministre de la Culture, accusée de corruption et de trafic d’influence dans un dossier explosif lié à Renault-Nissan.

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Selon les révélations récentes de la justice, l’ancienne garde des Sceaux aurait perçu entre 2010 et 2012 la somme de 900 000 euros via une filiale du constructeur automobile, alors même qu’elle siégeait au Parlement européen. Officiellement, ces montants étaient destinés à rémunérer des prestations de conseil.

Mais les juges estiment qu’aucun rapport concret, aucune production tangible ne justifie ces honoraires. Tout laisse penser à un contrat de lobbying déguisé, un habillage juridique destiné à masquer un pacte corruptif avec Carlos Ghosn, l’ex-patron fugitif du groupe.

L’ordonnance de renvoi en correctionnelle, datée du 22 juillet 2025 et obtenue par fuite, détaille les soupçons : corruption passive, trafic d’influence et recel d’abus de pouvoir.

Les magistrats affirment que Dati aurait usé de son influence d’eurodéputée pour favoriser Renault-Nissan en échange de paiements occultes.

Les preuves directes manquent peut-être, mais les indices convergent : questions parlementaires orientées, absence de documentation sérieuse, liens répétés avec les dirigeants du groupe.

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Pour certains parlementaires, il s’agit d’un détournement indirect de fonds d’entreprise qui, in fine, pèse sur le contribuable français.

Un député LR, sous couvert d’anonymat, résume le sentiment de trahison : « C’est du vol pur et simple, maquillé en contrat légal. Elle a profité de son mandat pour s’enrichir, trahissant la confiance des électeurs. »

Cette colère n’est pas isolée. Alors que de nombreux Français peinent à joindre les deux bouts, la révélation d’un tel système renforce le fossé entre le peuple et ses élites.

La gauche, mais aussi certains membres de Renaissance, demandent déjà sa démission. Des syndicats et associations anticorruption appellent à la création d’une commission d’enquête parlementaire.

L’affaire n’est pas sortie de nulle part. La chronologie montre un enchaînement implacable. Tout commence en 2009, avec la signature d’une convention d’honoraires discrète, peu après que Dati quitte le ministère de la Justice pour rejoindre le Parlement européen.

L’enquête ne débute réellement qu’en 2019, à la suite de l’arrestation de Carlos Ghosn au Japon, qui met au jour plusieurs paiements suspects. En 2021, Rachida Dati est mise en examen. Dès lors, elle multiplie les recours et les incidents de procédure, mobilisant plus d’une vingtaine de magistrats successifs.

En novembre 2024, le parquet requiert son renvoi devant le tribunal correctionnel, et, le 22 juillet 2025, la décision tombe : elle sera jugée.

En marge de ce dossier principal, des zones d’ombre persistent. Des affaires secondaires – bijoux non déclarés, liens avec GDF Suez ou le Qatar – viennent nourrir l’image d’un « pattern » de conflits d’intérêts récurrents.

Pour un magistrat proche du dossier, il s’agit d’un comportement « incompatible avec les exigences de probité d’un mandat public ». Le caractère systémique de ces soupçons inquiète, car il suggère que l’affaire Renault-Nissan pourrait n’être que la partie émergée de l’iceberg.

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La dimension politique de l’affaire est tout aussi sensible. Malgré la gravité des accusations, Emmanuel Macron maintient Rachida Dati au gouvernement.

Selon une source interne à l’Élysée, cette protection s’expliquerait par des considérations électorales : perdre Dati affaiblirait la majorité dans la perspective des municipales parisiennes de 2026, où elle est pressentie pour briguer la mairie.

Mais ce calcul comporte un risque majeur : si l’affaire devait éclater médiatiquement avant cette échéance, elle pourrait fragiliser l’ensemble du gouvernement.

Face aux accusations, la ministre contre-attaque. Sur les plateaux de télévision, notamment sur LCI, elle dénonce une justice biaisée, qui « piétine les droits de la défense ».

Elle accuse les magistrats d’être partiaux et dénonce des irrégularités de procédure. Ce discours offensif vise à mobiliser ses soutiens et à décrédibiliser l’enquête, mais il alimente aussi les critiques sur son arrogance et son refus d’assumer ses responsabilités.

Les conséquences possibles sont lourdes. En cas de condamnation, Rachida Dati encourt jusqu’à dix ans de prison et une peine d’inéligibilité.

Sa candidature à la mairie de Paris pourrait être compromise, et une élection législative partielle dans le 7ᵉ arrondissement – son fief – pourrait lui faire perdre son ancrage politique.

Sur le plan institutionnel, cette affaire ravive le débat sur l’exemplarité des responsables publics et sur les moyens de lutte contre la corruption au plus haut niveau.

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Au-delà de la personne de Rachida Dati, c’est l’image de la République qui est en jeu. Les révélations mettent en lumière un système où les puissants peuvent, pendant un temps, enterrer les preuves et retarder les procédures, mais finissent par être rattrapés par la justice.

Elles posent aussi une question fondamentale : qui protège qui, et à quel prix pour la démocratie ? Si l’opinion publique perçoit que les intérêts partisans priment sur la probité, la confiance déjà fragile envers les institutions risque de se déliter encore davantage.

En définitive, cette affaire n’est pas un simple épisode de la chronique politico-judiciaire française. Elle constitue une épreuve pour l’État de droit et un test de transparence pour le pouvoir en place.

La colère qui monte dans le pays reflète une aspiration profonde à l’intégrité, à la clarté et à la responsabilité des dirigeants. Quelles que soient les suites judiciaires, le verdict de l’opinion pourrait, lui, être implacable.

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