JUSTE ANNONCÉ : Bardella DÉTRUIT Rachida Dati sur l’affaire Renault, elle PÈTE LES PLOMBS en direct!

900 000 euros pour rien. Non mais allô… C’est avec cette phrase choc que l’échange entre Rachida Dati et Jordan Bardella a pris, hier soir sur LCI, des allures de scène politique surréaliste.

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La ministre de la Culture, mise en cause dans une affaire de corruption et soupçonnée d’avoir touché près d’un million d’euros de Renault-Nissan pour des missions dont l’existence même reste floue, s’est lancée dans une défense à la fois agressive et désordonnée.

Face à elle, un président du Rassemblement national en mode “attaque totale”, qui ne lui a laissé aucun répit. « Madame Dati, vous touchez près d’un million d’euros sans avoir travaillé, et vous osez parler de justice ? », lâche Bardella d’une voix froide.

Le ton est donné. Dati, visiblement sous pression, perd pied en direct. Les questions s’enchaînent, insistantes, et ses réponses deviennent confuses. Dans un mélange de colère et de fébrilité, elle se met à convoquer des noms de magistrats, à pointer du doigt des procureurs,

à évoquer des dysfonctionnements de la justice, tout en revenant à plusieurs reprises sur un point juridique précis, presque dérisoire face aux accusations : « C’est Renault-Nissan, pas Renault. » Comme si cette nuance allait, par magie, effacer la polémique.

Ce moment télévisé a rapidement dépassé le simple échange politique pour se transformer en véritable démonstration de crise. Car derrière la voix qui monte, les phrases qui s’entrechoquent et les arguments qui se répètent, il y a une réalité plus dérangeante : celle d’une ministre renvoyée devant le tribunal correctionnel pour trafic d’influence, qui choisit de se défendre non pas en exposant des faits clairs, mais en criant à la cabale médiatique.

JUSTE ANNONCÉ : Bardella DÉTRUIT Rachida Dati sur l'affaire Renault, elle  PÈTE LES PLOMBS en direct! - YouTube

Jordan Bardella, lui, ne s’est pas laissé aspirer dans ce tourbillon. Imperturbable, il a rappelé, devant les téléspectateurs, ce que beaucoup murmurent : « Vous êtes ministre, madame Dati. Vous êtes envoyée en correctionnel pour trafic d’influence, et au lieu de vous expliquer, vous hurlez sur les plateaux. Le président Macron vous garde parce que vous êtes utile, pas parce que vous êtes irréprochable. »

Ce coup de grâce verbal a laissé un silence lourd sur le plateau. Et c’est peut-être à cet instant précis que l’on a basculé de la joute politique au malaise démocratique.

Car, en temps normal, un ministre mis en examen devrait présenter sa démission, ne serait-ce que par respect pour l’institution qu’il représente. Mais dans ce cas précis, rien. Ni Emmanuel Macron, ni Élisabeth Borne n’ont jugé utile de lui demander de se retirer. Silence radio à l’Élysée, silence à Matignon.

Ce mutisme, pour certains, est une stratégie : protéger coûte que coûte une figure politique jugée “utile” dans l’échiquier gouvernemental, quitte à accepter que la suspicion plane.

Pour d’autres, c’est un signe alarmant de complaisance, voire d’un double standard dans la vie publique. Car que reste-t-il de la responsabilité politique si l’on considère que certaines affaires méritent une démission et d’autres, non, en fonction des alliances du moment ?

Sur les réseaux sociaux, l’extrait de l’échange a tourné en boucle. Les internautes s’interrogent : comment une ministre peut-elle se permettre de revenir sur le plateau après la fin de l’interview, pour répéter inlassablement sa version des faits comme un mantra, sans répondre au fond des accusations ?

Comment peut-on s’accrocher à une précision juridique (“Renault-Nissan”) comme à une bouée de sauvetage, quand la question porte sur l’intégrité et la transparence ?

Pour le Rassemblement national, l’opportunité est en or. Bardella enfonce le clou : « Vous voyez bien que cette majorité n’a aucune morale. Ils défendent l’indéfendable dès que ça les arrange. »

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En quelques phrases, le président du RN réussit à transformer une affaire personnelle en procès politique global contre la majorité présidentielle, laissant à penser que la République elle-même s’éloigne de ses principes fondateurs.

Car au-delà du clash, ce qui inquiète, c’est le symbole. Si un ministre peut rester en poste tout en étant renvoyé devant la justice, hurler sur les plateaux télé, accuser la magistrature et menacer de noms, que reste-t-il de la crédibilité des institutions ? Et surtout, que reste-t-il comme obligations pour les responsables politiques ?

Dans l’opinion publique, la colère monte. Certains rappellent que, dans d’autres démocraties, une telle situation aurait provoqué une démission immédiate, ne serait-ce que pour “préserver la dignité de la fonction”. En France, on assiste au contraire à une forme de banalisation. Le citoyen moyen, lui, se demande jusqu’où ira cette protection accordée par le sommet de l’État.

Car derrière cette séquence, une question brûle : jusqu’où l’Élysée est-il prêt à aller pour couvrir ses protégés ? L’affaire Dati pourrait bien devenir, dans les semaines à venir, un test grandeur nature de la résilience morale du gouvernement. Une épreuve où l’arbitrage ne se fera pas seulement sur des arguments juridiques, mais sur une conception de l’éthique en politique.

Le spectacle offert hier soir sur LCI n’était pas simplement une confrontation entre deux personnalités. C’était le reflet d’un système où la communication et le rapport de force semblent parfois prendre le pas sur la vérité et la transparence.

Et si, comme le dit Bardella, “cette majorité défend l’indéfendable dès que ça l’arrange”, alors peut-être que la véritable crise n’est pas dans un plateau de télévision agité, mais dans l’acceptation collective de ces dérives.

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Au final, ce moment télévisé laissera une trace. Pas seulement pour l’échange houleux, ni pour le clash verbal, mais pour ce qu’il révèle :

une République où certains semblent intouchables, où les comptes à rendre deviennent optionnels, et où le citoyen, lui, finit par se demander si la justice est vraiment la même pour tous. Si cela n’est pas le signe d’une démocratie à deux vitesses, alors qu’on nous explique ce que c’est.

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