Il y a quelques jours, le créateur de contenu Medy s’est ôté la vie, laissant derrière lui sa famille, ses amis et une communauté de plus de deux millions d’abonnés sous le choc. Âgé de 32 ans et père de deux jeunes filles, il était apprécié pour son humour, sa bonne humeur et son fameux amour pour le saucisson.
Mais derrière les sourires, il subissait depuis longtemps un cyberharcèlement incessant, notamment en lien avec son prénom et sa religion supposée. Dans plusieurs vidéos, il avait supplié qu’on arrête de le juger et de l’attaquer, expliquant qu’il était athée et qu’il voulait simplement vivre en paix.
Sa mère, son meilleur ami Kevin, ainsi que sa confidente Juliette, lui ont rendu des hommages bouleversants, décrivant un homme généreux, sensible et profondément blessé par la haine en ligne. Depuis son décès, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer la violence des réseaux sociaux et rappeler à quel point les mots peuvent tuer.
Dans ce contexte douloureux, le nom de Ramous, beau-frère de Medy, revient souvent. Personnalité clivante, connue pour ses prises de position virulentes, il avait eu de nombreux conflits avec Medy, ce qui pousse certains à établir un lien entre ses propos et la détresse du défunt. Toutefois, aucune enquête officielle ne le met directement en cause, et les témoignages autour de lui restent à prendre avec précaution.
Cette tragédie met en lumière l’urgence de sensibiliser au cyberharcèlement : derrière chaque écran, il y a des vies réelles, fragiles, et des mots qui peuvent laisser des blessures irréparables.
D’après la transcription fournie, plusieurs témoignages et incidents concernant un tiktokeur nommé Ramous sont mis en évidence, suite au décès tragique d’un autre influenceur, Médy. Le locuteur, qui se présente comme un “médiateur” ou un “rapporteur”, rassemble divers faits publics et privés pour éclairer la situation.
Le récit commence avec les propos d’une personne, identifiée comme la sœur de Médy. Elle exprime sa peur que Ramous, qu’elle qualifie de “manipulateur”, nuise à sa famille. Elle accuse Ramous de bien savoir “parler”, de “bobiner les paroles” et d’exploiter les “dramas” pour gagner en visibilité sur les réseaux.
Elle révèle que de nombreuses personnes l’ont contactée pour lui conseiller de “sortir [sa] sœur de ses griffes”, ce qui souligne l’ampleur du problème et la perception que Ramous est une menace. La sœur de Médy insiste sur le fait que la famille ne veut rien avoir à faire avec Ramous et que son seul but est d’insulter et d’enterrer les gens sur les réseaux.
Le narrateur introduit ensuite une conversation privée de Médy qui a fuité. Dans ce message, Médy se plaint d’être harcelé par le “mec” de sa sœur depuis six mois et se sent incompris et diabolisé publiquement. Il révèle qu’il est en procès avec Ramous parce qu’il l’a insulté de “pointeur” en ligne, après que Ramous ait publié une photo de la fille de Médy avec sa culotte sur les réseaux. Médy affirme qu’il est jugé pour l’insulte, sans que le contexte de l’action de Ramous ne soit expliqué au public, ce qui le fait passer pour le “méchant”. Cette conversation met en lumière le grave harcèlement et les conséquences juridiques de leurs différends.
Le narrateur mentionne également une campagne de “boycott Ramous” lancée sur TikTok, qui a gagné en popularité. Il met en garde contre l’humiliation et la condamnation publiques, suggérant que l’objectif devrait être d’interpeller et de faire prendre conscience plutôt que de créer de nouvelles blessures.
Un témoignage puissant est ensuite partagé par l’ex-femme de Ramous, Marine. Elle décrit leur relation comme une “emprise” et raconte comment Ramous lui a fait des “problèmes”, a menti et a réussi à la couper de sa famille. Elle explique qu’il se présentait comme “l’homme parfait” avec des attentions quotidiennes, mais que toutes ces attentions n’étaient que des moyens de la “défoncer derrière”.
Marine exprime sa tristesse et son écoeurement face au fait qu’il a fallu un drame comme le décès de Médy pour que les gens réalisent la vérité sur le comportement de Ramous, alors qu’elle et d’autres victimes dénonçaient son harcèlement depuis des années. Elle se dit écoeurée par ceux qui ont autrefois soutenu Ramous et qui, maintenant, pleurent Médy.
La vidéo présente d’autres allégations graves contre Ramous, notamment le témoignage de la mère de ses enfants qui l’accuse d’avoir simulé leur décès pour lancer une cagnotte en ligne et d’avoir même renoncé à ses droits parentaux dans une lettre. D’autres créateurs de contenu, comme Adé Laurent et Morgan Makeup, racontent aussi comment Ramous a lancé des campagnes de “signalement massif” et des appels au boycott à leur encontre, en se servant de la “jalousie” et en utilisant leur “malheur” pour son propre gain.
Le narrateur conclut en soulignant que le cas de Médy n’est pas isolé et sert d’avertissement sur les dangers du harcèlement en ligne. Il exhorte le public à faire preuve de vigilance et à se rappeler que derrière chaque pseudo se trouve une personne. Il termine en appelant à la réflexion sur nos propres comportements en ligne pour éviter qu’un nouveau drame ne se produise.