Michel Simès, figure bien connue du paysage audiovisuel français, n’a jamais eu sa langue dans sa poche. Avec son franc-parler caractéristique, il aime raconter des anecdotes sur sa vie personnelle, parfois avec un humour qui déstabilise autant qu’il amuse. Un jour, lors d’une interview, il lâche cette phrase qui fait immédiatement sourire — et peut-être grincer quelques dents :
« Je suis un tombeur de femmes. Si je n’étais pas marié, je n’arrêterais pas d’avoir des aventures. » Une déclaration qui, venant de lui, mélange évidemment provocation et autodérision.
Marié depuis 2015 à Nathalie de la Serna, Michel partage avec elle une histoire qui remonte bien avant leur union officielle. Ils se connaissent depuis vingt ans, ce qui donne à leur relation une solidité forgée par le temps.
Nathalie, d’origine argentine, est décrite par son mari comme une femme au caractère affirmé, au sang chaud et dotée d’une jalousie qu’il évoque avec un sourire complice. Ce tempérament, Michel le raconte volontiers, fait partie intégrante de leur dynamique de couple.
Ensemble, ils ont un fils, né en 2011, qui est venu sceller encore davantage leur lien. Ce petit garçon, fruit d’une relation déjà bien ancrée, est arrivé dans la vie de Michel alors que celui-ci était déjà père de deux garçons, Romain et Martin, issus d’un précédent mariage.
Aujourd’hui âgés respectivement de 26 et 24 ans, ces deux fils aînés entretiennent une relation cordiale avec leur belle-mère et leur petit demi-frère. Pour Michel, la famille recomposée est devenue une évidence, et il se plaît à dire que chacun a trouvé sa place dans cet équilibre parfois délicat à construire.
Nathalie, malgré son tempérament jaloux, connaît bien la personnalité expansive de son mari. Médecin et animateur télé, Michel est souvent amené à travailler dans des contextes où la convivialité et la proximité sont de mise. Et parfois, ces conditions de travail peuvent mener à des situations… singulières.
C’est ainsi qu’il raconte, non sans malice, un épisode marquant de sa carrière télévisuelle : un tournage en compagnie d’Adriana, une collègue de travail, les a conduits à passer une nuit dans un igloo.
Le contexte était purement professionnel — une séquence prévue pour une émission, destinée à faire découvrir la vie en conditions extrêmes. Pourtant, comme il le confie avec un sourire, l’idée de dormir côte à côte, emmitouflés dans des sacs de couchage, dans un décor aussi inhabituel, a de quoi faire travailler l’imagination.
Michel raconte l’histoire en soulignant la réaction de Nathalie : furieuse à l’époque, elle n’avait pas caché sa jalousie et avait longuement exprimé son mécontentement. Pour lui, cet épisode illustre à la fois le piment et la complexité de leur relation : beaucoup d’amour, une dose d’humour, et parfois quelques étincelles.
Cette complicité teintée de tempérament latin est l’une des forces de leur couple. Michel aime répéter qu’il admire la passion et la force de caractère de sa femme, même si cela implique parfois de gérer des colères mémorables. Il sait que cette intensité émotionnelle est aussi ce qui rend leur relation vivante et unique. Et puis, après deux décennies passées ensemble, ils ont appris à naviguer entre la provocation légère, les taquineries et le respect profond l’un pour l’autre.
Le parcours familial de Michel Simès, marqué par deux unions et trois enfants, illustre aussi son attachement à la transmission et à la stabilité. Ses fils aînés, Romain et Martin, ont grandi dans un environnement où la curiosité, la culture et l’ouverture d’esprit occupaient une place centrale. Son plus jeune fils, né de son union avec Nathalie, bénéficie à son tour de cette richesse familiale, entouré à la fois par ses parents et ses demi-frères.
Dans la vie publique, Michel se présente souvent comme un homme jovial, direct et parfois un peu provocateur. Mais derrière cette image médiatique se cache un mari et un père attentif, qui, malgré ses plaisanteries sur son prétendu statut de « tombeur », reste profondément attaché à son foyer.
Il le reconnaît lui-même : sans Nathalie, sa vie serait bien différente, et c’est en grande partie grâce à elle qu’il garde un cap dans le tourbillon de ses activités professionnelles.
Quant à Nathalie, si elle ne se trouve pas souvent sous les projecteurs, elle n’en est pas moins une figure essentielle dans l’univers de Michel. D’origine argentine, elle a conservé un lien fort avec sa culture et ses racines, transmettant à leur fils un goût pour les traditions et les valeurs familiales de son pays natal. Cette multiculturalité enrichit la vie familiale, mêlant influences françaises et argentines dans les repas, les fêtes et même les discussions quotidiennes.
L’histoire de Michel et Nathalie est celle d’un couple qui a su traverser les années en acceptant leurs différences, en valorisant leurs points communs et en cultivant un humour partagé, parfois aux dépens de leurs propres susceptibilités. L’épisode de l’igloo, loin d’être une simple anecdote, symbolise à sa manière leur capacité à surmonter les petits orages conjugaux.
Aujourd’hui, après neuf ans de mariage et vingt ans de vie commune, Michel Simès continue de jongler entre ses multiples casquettes — médecin, animateur, auteur — tout en préservant une vie de famille riche et animée. Nathalie reste à ses côtés, attentive, parfois jalouse, souvent rieuse, et toujours passionnée. Ensemble, ils avancent avec l’énergie de ceux qui savent que l’amour se nourrit autant des grandes déclarations que des petites piques du quotidien.
Et si Michel persiste à dire, avec ce sourire malicieux qui le caractérise, qu’il est un « tombeur de femmes », c’est sans doute parce qu’il sait que, dans son cœur, la seule conquête qui compte vraiment est celle qu’il a faite il y a vingt ans : Nathalie de la Serna.