Après 5 ans,, Michèle Torr et son fils Romain dévoilent le vrai visage de l’ancienne épouse de Christophe, l’accusant d’avoir tenté de les écarter et d’empêcher que la vie déjà marquée par la tristesse de Romain puisse trouver sa plénitude.

Le 16 avril 2020, le monde de la chanson française perdait l’un de ses artistes les plus singuliers : Christophe, de son vrai nom Daniel Bevilacqua.

Son décès, à l’âge de 74 ans, provoqua une vague d’émotion immense chez ses fans, mais aussi au sein de sa famille et de ses proches. Pourtant, derrière les hommages et les souvenirs musicaux, une autre histoire, plus intime et plus douloureuse, continuait de se jouer,

opposant deux femmes qui, chacune à leur manière, avaient partagé la vie de l’interprète d’Aline et de Les Mots bleus : Michèle Torr et Véronique Bevilacqua.

D’un côté, il y a Michèle Torr, chanteuse populaire, qui vécut une idylle passionnée avec Christophe dans les années 1970. De cette relation naquit Romain, un fils que Christophe n’a jamais officiellement reconnu.

De l’autre, Véronique, qui fut longtemps sa compagne officielle et la mère de sa fille, Lucie. Ces deux femmes, liées à jamais par le même homme, ne se sont jamais entendues. Entre elles, le courant ne passait pas, et il ne passera jamais.

Selon les confidences de Michèle Torr, rapportées dans un entretien accordé à France Dimanche et attendu en kiosque le 25 avril 2020, les tensions se seraient cristallisées au fil des années, notamment autour de la place accordée — ou plutôt refusée — à Romain dans la vie de son père.

Michèle affirme que Véronique a toujours rejeté son fils et qu’elle aurait fait barrage entre lui et Christophe. « Pourquoi tant de méchanceté ? » s’interroge-t-elle, visiblement blessée. « Il n’a jamais rien demandé, si ce n’est de connaître son père », ajoute-t-elle.

La chanteuse explique qu’avec la mort de Christophe, c’est un pan entier de sa jeunesse et de son insouciance qui s’est envolé.

Dans les années 1970, elle avait vécu avec lui un amour intense, « quelque chose de magnifique », mais cette histoire avait pris fin brutalement lorsqu’elle était tombée enceinte.

La séparation fut définitive, et Christophe ne reconnut jamais l’enfant. Pour Michèle, ce refus reste une blessure, mais ce qui l’indigne encore davantage aujourd’hui, ce sont les conditions dans lesquelles elle et son fils ont été tenus à l’écart au moment du décès de l’artiste.

Car au-delà du deuil, c’est bien la manière dont les choses ont été gérées qui la révolte. D’après elle, Véronique aurait non seulement ignoré Romain durant la vie de Christophe, mais elle aurait également veillé à ce qu’il ne soit pas associé aux obsèques.

« Franchement, je trouve que cette mise à l’écart est encore plus insupportable aujourd’hui », confie Michèle. Elle parle même de quelque chose de « lamentable ».

La situation est d’autant plus douloureuse que Romain, aujourd’hui adulte, souffre de sclérose en plaques. Sa santé fragile l’empêche de se déplacer, ce qui aurait, de toute façon, rendu sa présence aux funérailles compliquée.

Michèle précise qu’elle-même n’avait pas prévu d’y assister, mais non pas par indifférence : c’était avant tout une question de circonstances et de respect pour l’état de santé de son fils.

Elle déplore néanmoins le fait que, dans l’organisation de cet ultime hommage, aucune place ne leur ait été accordée, ni même une marque de considération.

Dans son témoignage, Michèle souligne également que l’enterrement s’est déroulé dans une atmosphère restreinte, presque fermée. Selon elle, même les frères de Christophe n’étaient pas présents.

Seules Véronique et Lucie, la fille du chanteur, étaient là, en première ligne derrière le cercueil. Un choix qui, pour certains proches, symbolise l’isolement volontaire entretenu autour de l’artiste durant ses dernières années.

Il faut dire que Véronique, bien qu’elle ne soit plus la compagne officielle de Christophe depuis plus de vingt ans, portait toujours son nom et conservait un lien privilégié avec lui.

Elle ne s’est jamais exprimée publiquement sur ces accusations ni sur la nature de sa relation avec Michèle et Romain. Son silence entretient le mystère, mais aussi la rancune de ceux qui estiment avoir été exclus.

Pour Michèle, cette mise à l’écart est incompréhensible. Elle rappelle que Romain, malgré l’absence de reconnaissance paternelle, avait fini par renouer un certain contact avec Christophe dans les dernières années de sa vie.

Ce lien, fragile et tardif, aurait pu se traduire par un geste symbolique lors des obsèques. Or, cela n’a pas été le cas. Elle y voit une forme d’injustice, mais aussi une blessure supplémentaire infligée à son fils, déjà confronté à une maladie lourde.

La chanteuse insiste sur un point : elle ne cherche pas à régler des comptes pour elle-même, mais pour protéger les intérêts et la dignité de son fils.

Elle estime qu’il mérite, ne serait-ce qu’à titre posthume, le respect qui lui a été refusé de son vivant. « Il faudrait que cette situation cesse, pour le bien de la famille », dit-elle, comme un appel à apaiser les rancunes et à reconnaître, enfin, les liens de sang.

Cette histoire révèle à quel point les dynamiques familiales, surtout dans le contexte de célébrité, peuvent être complexes et douloureuses. Elle met en lumière les rancunes qui s’installent parfois et ne se dissipent jamais, malgré les années.

Les fans de Christophe, eux, retiennent surtout l’image d’un artiste singulier, poète de la chanson française, qui a su marquer plusieurs générations. Mais pour ceux qui se trouvent au cœur de ce drame personnel, la mémoire de l’homme se teinte d’amertume.

En filigrane, on comprend que Christophe était un homme aux relations personnelles souvent compliquées. Capable d’attachement, mais aussi de distance, il laissait parfois ses proches dans l’ombre de ses choix.

Sa mort, survenue en pleine crise sanitaire, a rendu encore plus difficiles les adieux et les rassemblements. Pourtant, même dans ce contexte, l’absence de certains visages à ses obsèques continue d’interroger.

Aujourd’hui, alors que la page semble tournée pour le grand public, Michèle Torr et Romain vivent avec ce sentiment d’avoir été volontairement écartés.

Le temps n’efface pas toutes les blessures, et certaines, au contraire, se ravivent dans le silence laissé par les disparus. Christophe, figure énigmatique de la chanson, laisse derrière lui un héritage musical immense… mais aussi une histoire familiale inachevée, où le pardon et la réconciliation ne viendront peut-être jamais.

Related Posts

Our Privacy policy

https://abc24times.com - © 2025 News