16h54: Adriana Karembeu en larmes dévoile la vérité et brise le silence !

Adriana Karembeu, quand la beauté devient un fardeau médiatique

Adriana Karembeu fait partie de ces personnalités dont la carrière est indissociable d’une image forte. Mannequin iconique des années 1990, actrice occasionnelle, animatrice et ambassadrice de la Croix-Rouge française depuis plus de vingt-cinq ans, elle a su transformer son aura en un véritable engagement au service des autres.

Pourtant, malgré ce parcours riche, elle reste encore et toujours ramenée à son apparence. Le samedi 7 septembre, invitée dans les locaux de Vivacité Radio en Belgique, Adriana a littéralement « explosé » face à une remarque d’un journaliste, lassée d’entendre ce type de propos qui la poursuivent depuis des décennies.

L’entretien, jusque-là cordial, a basculé lorsque le journaliste David Barbet a cru lui faire un compliment en affirmant qu’elle n’était pas « juste une jolie fille ». Derrière la formule, se cachait pourtant une question qui touche un nerf sensible. Adriana n’a pas laissé passer et a répliqué du tac au tac :

« Et si j’étais juste une jolie fille ? » Son ton agacé ne laissait place à aucun doute : elle en avait assez. Avec franchise, elle a ajouté : « Non, moi ça m’énerve, en fait. Parce que vous êtes obligé de chercher encore quelque chose. Moi je me suis très bien débrouillée avec ma beauté, comme si ce n’était pas suffisant. »

Ces mots, chargés d’émotion, traduisent un ras-le-bol profond. Adriana Karembeu, souvent célébrée pour sa silhouette longiligne et son sourire solaire, refuse d’être réduite à un simple objet esthétique. « Je ne suis pas un poteau, tu ne me mets pas dans le jardin et tu me prends en photo », a-t-elle lancé, visiblement excédée. Puis elle a poursuivi : « La beauté, c’est un travail. Quand vous dites ça, mon métier, vous le réduisez à un cintre. Comme si j’étais obligée de prouver que je suis aussi intelligente. J’en ai marre de cette question. »

Cette colère ne sort pas de nulle part. Depuis le début de sa carrière, Adriana doit composer avec une forme de double standard médiatique : être belle implique forcément, aux yeux de beaucoup, de devoir démontrer qu’on possède autre chose. Elle-même en est consciente et dénonce une discrimination subtile mais constante :

« On ne va jamais demander ça à une fille qui n’est pas belle », a-t-elle martelé. Le reproche est clair : aux femmes jugées moins séduisantes, on ne demande pas de se justifier de leur intelligence ; aux mannequins et actrices au physique avantageux, la question revient inlassablement.

Ce n’était d’ailleurs pas la première fois qu’Adriana prenait la parole sur ce sujet. Déjà, dans le podcast Power de Louise Aubery, elle avait confié combien ces remarques récurrentes la heurtaient : « Je trouve cela discriminatoire et ça me met hors de moi quand les gens me disent : “Mais tu es aussi intelligente !” Et si je ne l’étais pas ? Alors vous me jetez à la poubelle ? » Ces réflexions, qu’elle considère profondément injustes, ont forgé en elle une volonté de remettre les choses au clair, quitte à choquer.

Ce coup de gueule révèle également un aspect essentiel de sa personnalité : une force de caractère longtemps sous-estimée. Derrière son image glamour, Adriana est une femme de convictions. Son engagement au sein de la Croix-Rouge, commencé en 1999, en est la meilleure preuve.

Elle a arpenté les hôpitaux, les zones sinistrées, les plateaux de télévision pour sensibiliser au don de sang, à l’importance des premiers secours ou à la solidarité envers les plus fragiles. Ses nombreuses interventions ne se comptent plus. Pourtant, malgré ces actions concrètes, elle reste, dans l’imaginaire collectif, « la mannequin aux jambes interminables ».

L’incident survenu à Vivacité Radio illustre bien la difficulté pour certaines personnalités publiques à se libérer de l’étiquette qu’on leur colle. Pour Adriana, la beauté a été un atout professionnel, mais elle est devenue aussi un piège. Elle l’a souvent expliqué : sa carrière de mannequin s’est bâtie sur ce capital esthétique, mais elle a dû ensuite prouver sans cesse qu’elle avait d’autres cordes à son arc.

Sa transition vers l’animation télévisée, notamment avec Les pouvoirs extraordinaires du corps humain aux côtés de Michel Cymes, a contribué à redessiner son image publique. Cette émission, à la fois pédagogique et accessible, l’a imposée comme une vulgarisatrice crédible, passionnée par les sciences et la santé. Mais là encore, les réflexions sur son physique n’ont jamais cessé.

L’épisode radiophonique a eu un écho particulier car il met en lumière un problème plus large : le sexisme latent dans les médias et la société. Réduire une femme à sa beauté ou lui demander en permanence de prouver qu’elle est « plus que ça » revient à nier sa liberté de définir elle-même son identité.

Adriana l’a exprimé avec ses mots : « La beauté, c’est un travail. » Derrière cette phrase se cache une revendication forte : la reconnaissance de la valeur de son métier de mannequin, souvent dénigré comme superficiel, mais qui exige discipline, endurance, sacrifices et rigueur.

La réaction d’Adriana, jugée vive par certains, courageuse par d’autres, a ouvert le débat. Beaucoup de femmes, connues ou anonymes, se sont reconnues dans ses propos. Être belle, dans notre société, peut devenir un paradoxe : une source d’admiration mais aussi un motif de suspicion, comme si la beauté empêchait d’être prise au sérieux.

En définitive, cette sortie médiatique d’Adriana Karembeu ne doit pas être vue comme un simple « coup de sang » d’une célébrité fatiguée des clichés, mais comme une prise de parole nécessaire. À 53 ans, elle refuse de continuer à jouer le rôle qu’on voudrait lui assigner et revendique le droit d’être reconnue dans toute sa complexité :

mannequin, actrice, animatrice, mère, femme engagée… et oui, aussi belle, mais pas seulement. Ce combat pour la reconnaissance dépasse son cas personnel et illustre un enjeu universel : celui de briser les stéréotypes qui collent à la peau, surtout des femmes dans l’espace médiatique.

Ainsi, derrière l’éclat de sa colère, c’est une voix lucide et déterminée qui s’élève. Une voix qui nous rappelle que la beauté, si elle attire les regards, ne saurait résumer une vie ni un destin. Adriana Karembeu, en affirmant haut et fort son refus d’être réduite à un cliché, écrit une nouvelle page de son histoire : celle d’une femme qui se bat pour être pleinement elle-même, au-delà des apparences.

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