Le 30 décembre dernier, une tension palpable a éclaté entre Nagui et Slimane dans l’émission N’oubliez pas les paroles, diffusée en prime time sur France 2. Lorsqu’un candidat nommé Benoît a hésité à chanter Paname, un des titres emblématiques de Slimane, Nagui a brutalement interrompu l’extrait en lançant un sec : « Voilà, ça suffit ». Interloqué, le maestro lui a alors demandé s’il n’aimait pas la chanson, ce à quoi l’animateur a répondu de manière énigmatique : « Nous laisserons les autres décider de ce qu’il faut penser ». Une remarque qui a été perçue par de nombreux téléspectateurs comme une pique à peine voilée contre l’artiste, en pleine tourmente médiatique.
En effet, Slimane traverse une période difficile, secoué par des accusations de harcèlement et d’agression sexuelle portées par deux techniciens. Connu pour son calme et sa discrétion face aux polémiques, Slimane a cependant décidé cette fois de répondre, mais à sa manière : sur scène. Le 8 janvier, lors de son concert à la Core Arena dans le cadre de sa tournée Cupidonour, l’artiste a glissé une remarque ironique juste avant d’interpréter Paname. Devant une salle comble, il a lancé avec un sourire malicieux : « Je vais chanter une chanson que Nagui aime bien », déclenchant les rires et les applaudissements du public.
Ce geste, subtil mais clairement dirigé, marque le début d’une guerre froide entre les deux personnalités. Malgré les ennuis judiciaires qui pèsent sur lui, Slimane semble déterminé à ne pas se laisser écraser par les critiques, surtout celles venues de figures médiatiques comme Nagui. Son choix de répondre depuis la scène, là où il se sent le plus légitime, est un acte de résistance artistique.
Alors que la justice doit encore trancher sur les accusations qui pèsent contre lui, Slimane poursuit sa tournée avec une force renouvelée, transformant chaque concert en un message de résilience. Cette passe d’armes avec Nagui pourrait bien devenir un chapitre marquant dans la carrière du chanteur, déjà profondément bouleversée par les événements récents.