Kenji Jirac, Patrick Fiori et Matt Pokora ont récemment été au centre d’une immense controverse après leur performance de la chanson Ceux qu’on était de Pierre Garnier lors du concert des 2025. Ce qui devait être un moment de célébration musicale s’est rapidement transformé en un débat passionné sur les réseaux sociaux, en particulier sur la plateforme X (anciennement Twitter), où les réactions négatives n’ont pas tardé à surgir. En effet, leur réinterprétation de cette chanson a fait l’objet de vives critiques, de nombreux internautes estimant que leur version avait dénaturé l’essence même de la chanson originale.
Ceux qu’on était est une chanson sortie en 2023 qui a marqué l’année par sa mélodie poignante et la sincérité émotive de Pierre Garnier. La chanson est bien plus qu’une simple composition pop ; elle porte en elle une véritable histoire, un regard nostalgique et personnel sur le passé, les souvenirs et les moments inoubliables. La voix naturelle et intime de Garnier, accompagnée d’un arrangement musical simple mais chargé d’émotion, a touché de nombreux auditeurs. Ce titre était également un symbole pour Garnier, marquant sa transition vers une carrière indépendante après sa participation à Star Academy. Dans cette nouvelle phase de sa vie, Ceux qu’on était a pris une signification particulière, car il représentait à la fois la maturité de l’artiste et sa volonté de s’affranchir de l’étiquette de l’émission.
Cependant, lorsque Kenji Jirac, Patrick Fiori et Matt Pokora ont interprété cette chanson lors du concert des 2025, ils ont apporté des modifications significatives à la version originale. Bien qu’ils n’aient pas changé les paroles, ils ont profondément remanié l’arrangement musical, l’harmonisation et leur propre manière d’interpréter le morceau. Au lieu de conserver la douceur et la profondeur qui caractérisaient la version originale, les trois artistes ont opté pour une version plus pop, plus énergique, avec des éléments de danse et une orchestration plus sophistiquée. Kenji Jirac a ajouté sa touche de gypsy pop, Patrick Fiori a injecté une dimension plus dramatique dans son interprétation, et Matt Pokora a intégré des éléments modernes de rnb.
Ces changements ont été perçus comme une altération profonde de l’esprit de la chanson. Nombreux sont ceux qui ont estimé que l’émotion brute et la simplicité de la version de Garnier avaient été complètement effacées, et que l’authenticité du morceau avait été sacrifiée sur l’autel du spectacle. La principale critique résidait dans la manière dont les artistes ont exprimé l’émotion à travers la chanson. Tandis que Pierre Garnier avait interprété Ceux qu’on était avec une grande sincérité, en jouant sur des silences subtils et une maîtrise fine de ses émotions, la version des 2025 mettait l’accent sur la démonstration vocale, avec des techniques vocales souvent trop présentes, ce qui transformait le morceau en un show, au détriment de son caractère intime et personnel.
Les réactions du public ont été instantanées et virulentes. Dès que la performance a été diffusée, une vague de critiques a déferlé sur les réseaux sociaux. De nombreux fans de la version originale ont exprimé leur déception, accusant les artistes d’avoir « ruiné » la chanson. Certains ont estimé que la nouvelle version manquait de la profondeur émotionnelle que Garnier avait su transmettre, tandis que d’autres ont dénoncé un manque de respect envers l’auteur et le public qui avait aimé l’original. Un fan, visiblement frustré, a écrit : « Ce qu’on était n’est pas une chanson pop dynamique, c’est une chanson pleine d’émotion et cette version a complètement détruit le sentiment original. » D’autres commentaires ont suggéré que Kenji Jirac, Patrick Fiori et Matt Pokora ne comprenaient pas le véritable esprit de la chanson et qu’ils avaient trahi l’œuvre de Pierre Garnier. Pour ces fans, la performance des artistes était un échec non seulement en termes de réinterprétation musicale, mais aussi sur le plan du respect dû à l’artiste original.
Néanmoins, au milieu de cette avalanche de critiques, certains ont pris la défense des trois artistes. Ils ont souligné que l’objectif de la performance n’était pas de reproduire l’original à l’identique, mais plutôt de proposer une réinterprétation personnelle, fidèle à leur propre style. Selon ces défenseurs, la créativité fait partie de l’ADN même de la musique, et le fait d’apporter une touche personnelle à une chanson est une manière de la respecter, tout en lui offrant une nouvelle vie. Ces partisans ont également souligné que la capacité des artistes à réinterpréter des classiques à leur manière est ce qui permet à la musique d’évoluer et de rester pertinente. Kenji Jirac, Patrick Fiori et Matt Pokora ont-ils voulu, par ce choix créatif, montrer qu’ils respectaient Pierre Garnier tout en insufflant une nouvelle énergie à la chanson, adaptée aux tendances actuelles ? Pour leurs supporters, l’important était de maintenir l’esprit d’innovation tout en honorant l’œuvre de l’artiste.
Cette controverse soulève une question complexe et récurrente dans le monde de la musique : lorsqu’un artiste reprend une chanson emblématique, doit-il rester fidèle à l’original ou peut-il se permettre de créer une version différente, selon son propre style ? Certains estiment que les chansons qui ont marqué les esprits doivent rester telles qu’elles ont été conçues, pour préserver leur émotion et leur valeur intemporelle. D’autres, au contraire, pensent que la musique doit toujours évoluer, et que les reprises doivent refléter l’évolution des goûts et des tendances musicales.
Kenji Jirac, Patrick Fiori et Matt Pokora, connus pour leurs réinterprétations créatives des classiques, ont sans doute voulu donner une nouvelle perspective à Ceux qu’on était. Leur objectif était de moderniser la chanson, de lui insuffler une nouvelle dynamique tout en conservant son message émotionnel. Cependant, cette approche n’a pas été bien accueillie par tous. Pour certains, ce renouvellement était nécessaire, tandis que pour d’autres, cela a constitué un affront à l’esprit même de la chanson.
Dans des spectacles comme les 2025, les artistes ont la possibilité de montrer leur créativité, mais cette liberté d’interprétation doit aussi respecter l’œuvre originale, en particulier lorsque celle-ci est déjà emblématique. Le fait que Pierre Garnier ait approuvé cette nouvelle version de la chanson montre que l’artiste était d’accord avec cette réinterprétation, mais cela n’a pas empêché une partie du public de réagir négativement. Les fans, attachés à l’émotion brute de l’original, ont eu l’impression que la chanson avait été dénaturée, perdant son âme dans une version trop « délayée » par les techniques vocales et les arrangements modernes.
Les réactions contrastées qui ont surgi autour de cette performance montrent à quel point la musique peut être un sujet de débat passionné. Entre tradition et innovation, l’industrie musicale continue de se confronter à cette question éternelle : jusqu’où peut-on modifier une œuvre sans trahir son essence ? La controverse autour de la performance des 2025 rappelle que, finalement, la musique reste une forme d’art émotionnelle, où chaque réinterprétation peut être vue différemment selon les goûts et les attentes du public. Pour Kenji Jirac, Patrick Fiori et Matt Pokora, leur version de Ceux qu’on était est une déclaration de leur propre vision artistique. Mais pour certains fans, elle sera toujours perçue comme une trahison de l’œuvre originale.