“Une souffrance à chaque fois” : Pourquoi Isabelle Ithurburu n’a pas supporté de se voir à ses débuts au JT de 13h (TF1)

Isabelle Ithurburu, le nouveau visage du JT de 13h de TF1 : entre pression, malaise et succès d’audienceIsabelle Ithurburu fait le bilan du JT de 13h de TF1 : "Je suis soulagée  que le public soit resté" - ladepeche.fr

Depuis le 14 juillet dernier, Isabelle Ithurburu a pris les rênes du journal télévisé de 13h sur TF1, succédant à Jacques Legros en tant que joker de Marie-Sophie Lacarrau. Une mission qui n’est pas de tout repos, surtout lorsque l’on doit succéder à une figure emblématique après 26 ans de présence à l’antenne. Malgré ses nombreuses années d’expérience dans le journalisme, la jeune femme n’a pas caché ses appréhensions face à ce nouveau défi.

« J’avais une grosse pression et puis c’est un gros rythme, on ne va pas se mentir. Je suis fatiguée mais heureuse, j’ai le sourire », confiait-elle récemment, partageant avec sincérité le mélange de stress et d’excitation qui accompagnait ses premiers jours à la tête du JT. Cette honnêteté sur ses émotions, loin de ternir son image, a renforcé l’admiration du public pour cette journaliste réputée et appréciée.


Une expérience difficile face à la caméra

Si Isabelle Ithurburu réussit aujourd’hui à captiver des millions de téléspectateurs, ses débuts n’ont pas été faciles. Elle raconte avec franchise ses difficultés à se revoir à l’écran : « Ça a été une souffrance à chaque fois ». Dans un entretien accordé à TV Magazine, elle explique que ses premières diffusions l’ont confrontée à un malaise qu’elle n’avait pas anticipé.

La journaliste, qui a enregistré des audiences impressionnantes dès sa première semaine, avec 5,26 millions de téléspectateurs et 49,5 % de part de marché le 21 juillet, avoue pourtant avoir évité de se revoir après la première édition : « J’ai regardé la première, après j’ai arrêté parce que je n’aime pas ça du tout ». Ce paradoxe entre succès public et malaise personnel illustre la pression constante à laquelle sont confrontés les journalistes en direct, particulièrement ceux qui occupent des postes prestigieux.

Pour Isabelle, l’avantage du direct est double : il permet de passer à autre chose immédiatement après chaque édition, mais impose aussi un regard critique sur soi. « De la même manière que j’ai regardé mes tests, ça a été une souffrance à chaque fois. C’était horrible, mais ça m’a permis de corriger très vite plein de choses. C’est une petite souffrance, mais pour beaucoup d’amélioration ou d’ajustement derrière, parce qu’on voit tout de suite ce qu’il faut gommer », confie-t-elle. Cette approche rigoureuse témoigne de son professionnalisme et de sa volonté d’offrir un journal soigné et précis, malgré les difficultés personnelles.

Isabelle Ithurburu sur le départ : la présentatrice du JT de 13h de TF1  fait ses adieux aux téléspectateursLe retour aux premiers gestes journalistiques

L’expérience sur le plateau du JT de 13h a aussi rappelé à Isabelle Ithurburu ses débuts dans le journalisme. Elle se souvient avec amusement et un brin de nostalgie de ses premiers pas sur Infosport, où elle devait gérer l’inconfort de la caméra et trouver ses marques : « Quand je dis que j’avais l’impression de revenir à mes débuts, c’est exactement ça. (…) Quand j’ai commencé sur Infosport, à faire des petits journaux de sport, je ne savais pas où mettre mes mains et je tripotais mes fiches ».

Ce petit geste, qu’elle pensait avoir abandonné depuis longtemps, est réapparu lors de certaines éditions, notamment quand elle abordait des thèmes sensibles ou émotionnellement chargés. Avec un sourire et une pointe d’autodérision, elle reconnaît : « Et là, j’ai tripoté mes fiches (rires). Je l’ai fait sur certaines éditions au moment d’évoquer certains thèmes un peu plus “touchys” que d’autres. Je n’en ai pas conscience sur le moment ».

Cette honnêteté et cette lucidité sur ses gestes spontanés permettent à Isabelle de rester authentique devant la caméra, un atout rare dans le monde exigeant de l’actualité télévisée. Et surtout, elle montre que même des journalistes expérimentés peuvent ressentir un mélange de nervosité et d’excitation face à de nouvelles responsabilités.


L’importance des tests et de la répétition

Isabelle Ithurburu souligne également le rôle déterminant des tests et des répétitions dans la réussite de ses premières éditions. Ces préparations lui ont permis de corriger rapidement ses erreurs et d’ajuster sa prestation en direct. « Les tests avaient été bénéfiques pour corriger mes erreurs », explique-t-elle, insistant sur le fait que chaque petit détail compte lorsqu’il s’agit de transmettre l’information au public de manière claire et professionnelle.

Cette démarche méthodique, presque scientifique, révèle une dimension souvent invisible du métier de journaliste : le perfectionnement constant et la réflexion sur chaque geste, chaque intonation, chaque regard. Derrière l’apparente spontanéité d’un journal en direct se cache un travail rigoureux et précis, où le moindre détail peut faire la différence entre une édition réussie et une prestation moins convaincante.


Entre pression et réussite

Malgré le stress initial et le malaise devant la caméra, Isabelle Ithurburu a su transformer cette expérience en moteur d’amélioration. Ses audiences impressionnantes témoignent non seulement de son talent, mais aussi de la capacité des téléspectateurs à reconnaître le professionnalisme et l’authenticité d’une journaliste qui n’hésite pas à partager ses doutes et ses émotions.

La transition vers le rôle de joker du JT de 13h était loin d’être simple. Elle succède à une figure emblématique et doit gérer simultanément les attentes du public et les exigences du direct. Pourtant, Isabelle semble avoir trouvé son rythme, malgré la fatigue et la pression : « Je suis fatiguée mais heureuse, j’ai le sourire ». Cette phrase résume parfaitement l’équilibre délicat entre effort et satisfaction, entre stress et accomplissement, qui caractérise sa nouvelle mission.

JT de TF1: Isabelle Ithurburu succède à Jacques Legros - 20 minutes


Une leçon pour tous

L’histoire d’Isabelle Ithurburu offre une leçon inspirante pour tous ceux qui affrontent de nouveaux défis, qu’ils soient professionnels ou personnels. Elle montre qu’il est normal de ressentir de l’appréhension, même après des années d’expérience, et que le malaise initial peut devenir un levier pour progresser et s’améliorer.

Son honnêteté et sa transparence, son approche rigoureuse et sa capacité à rire de ses petits travers font d’elle non seulement une journaliste accomplie, mais aussi un modèle de persévérance et de résilience. En partageant ses difficultés, elle humanise un métier souvent perçu comme froid et distant, rappelant que derrière chaque édition réussie se cache un travail constant et une volonté de s’améliorer.


Conclusion

Depuis ses débuts au JT de 13h de TF1, Isabelle Ithurburu a su conjuguer nervosité, fatigue et exigence professionnelle pour offrir un journal de qualité. Ses audiences records prouvent que le public apprécie son authenticité et son sérieux, tandis que son parcours rappelle à tous que le succès est rarement instantané et qu’il passe souvent par des étapes de doute et de remise en question.

Entre malaise devant la caméra et perfectionnement constant, Isabelle Ithurburu incarne aujourd’hui un nouveau visage du journalisme à la télévision française : courageuse, rigoureuse et profondément humaine. Et si ses premières diffusions ont été une « souffrance », elles ont surtout marqué le début d’une aventure prometteuse, où chaque sourire devant la caméra reflète le fruit d’un travail acharné et d’une passion sincère pour l’information.

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