«J’étais sur une autre planète» : comment Manon Mirto a subjugué Florent Pagny dans «The Voice»

La Niçoise de 21 ans, conseillère de vente dans une bijouterie, est parvenue à convaincre le coach emblématique du télécrochet de TF1 en reprenant Adagio avec talent.

J'étais sur une autre planète» : comment Manon Mirto a subjugué Florent  Pagny dans «The Voice»

Passionnée d’équitation, de chant et de danse, Manon Mirto a abordé les auditions à l’aveugle de la saison 14 de « The Voice »  avec une belle détermination. C’est avec le titre Adagio, autrefois interprété par Lara Fabian, que la jeune Niçoise a défendu ses chances et a convaincu Florent Pagny.

« Ne sois pas en colère, ne sois pas déçue », lui a déclaré à chaud le coach du télécrochet produit par ITV Studios France pour TF1 en découvrant son visage. « Tu es une sacrée technicienne mais on entend la technique. On te sent passer des épreuves et on a envie que tu sois plus libre avec ce potentiel. Ne t’inquiète pas, tu vas faire un bon bout de chemin. »

The Voice : cette condition imposée par Florent Pagny pour revenir dans le  jury

LE FIGARO. – Comment vous êtes-vous retrouvée au casting de « The Voice » ?
Manon MIRTO. – C’est arrivé par le biais de mon école de chant, la Diamond School. Mon professeur, Michaël Besigot (coach vocal de « The Voice », ndlr), m’a présentée au casting et j’ai effectué toutes les étapes de sélection jusqu’aux auditions à l’aveugle. J’avais déjà tenté ma chance deux fois auparavant mais je n’étais pas suffisamment prête. « The Voice » est ma première télé en France. À l’âge de 13 ans, j’avais représenté la France au festival de San Remo Junior et j’avais été jusqu’en finale.

Quelle place occupe la musique dans votre vie ?
Parmi toutes mes passions, le chant est venu de ma sœur. Quand elle était plus jeune, elle faisait des comédies musicales et je voulais faire comme elle : je voulais chanter et danser. Dès que j’ai eu l’âge, je me suis inscrite à des cours et j’ai intégré un cursus de sport-études danse et chant.

Qu’attendez-vous de votre participation à « The Voice » ?
La première chose était de pouvoir vivre pleinement cette expérience et de voir ce que c’était. Ensuite, c’était de profiter de cette opportunité pour avoir plus de visibilité en tant que chanteuse. Aujourd’hui, je suis vendeuse dans une bijouterie pour gagner ma vie et j’espère que « The Voice » sera un tremplin pour accomplir mes rêves artistiques.

« Aujourd’hui encore, je ne me rappelle pas ce qui s’est passé après ma chanson ni de ce que les coachs m’ont dit »

Manon Mirto

Le choix d’Adagio pour les auditions à l’aveugle était particulièrement audacieux…
Il fallait que je trouve une chanson où je puisse m’éclater sur scène et raconter quelque chose. J’avais du mal à trouver un texte où je pouvais m’épanouir autant vocalement qu’émotionnellement. Adagio était le bon compromis entre la précision technique et l’émotion à mettre dans la chanson.

Comment vous vous êtes sentie dans ce contexte des auditions à l’aveugle ?
Pendant la prestation, je n’avais même plus l’impression d’être sur le plateau. J’étais tellement concentrée sur ce que j’avais à dire et sur ce que je devais faire que j’ai totalement occulté le contexte extérieur. Et tant mieux d’ailleurs parce que, sinon, j’aurais paniqué vu que je suis une grande stressée. Je ne pouvais pas me permettre de stresser et de rentrer dans des montagnes russes émotionnelles. En rentrant sur scène, j’ai oublié les caméras et les coachs. Je me suis concentrée sur le fait qu’il y a un public et que je dois faire une prestation comme si j’étais à un petit concert.

Prenez-vous conscience du moment où Florent Pagny  se retourne ?
Oui, j’ai aperçu une lumière et j’ai vu son fauteuil se retourner. J’ai ressenti du soulagement, c’était bon, j’étais prise. Je n’attendais pas à ce qu’il y ait plusieurs coachs, un seul suffisait à mon bonheur. En plus, je voulais que ce soit Florent Pagny donc j’étais hyper contente.

Votre concentration est tellement intense à la fin de votre prestation que Florent Pagny a l’impression que vous êtes en colère…
(Rires.) Je me suis dit : « Mince ! Mon visage me fait encore défaut ». Parce que c’est vrai que j’ai un regard très noir que je ne contrôle pas. En fait, j’étais juste en train de sortir de ma chanson et je n’étais pas du tout énervée. J’étais en train d’atterrir, c’était la redescente des émotions. Aujourd’hui encore, je ne me rappelle pas ce qui s’est passé après ma chanson ni de ce que les coachs m’ont dit. J’étais sur une autre planète.


Manon Mirto à la fin de son audition à l’aveugle dans « The Voice » Capture écran TF1

« Il fallait que je sois moi-même, le plus simple possible, sans fioriture. Ce qui me représente le plus simplement, c’est une tenue blanche et les pieds nus »

Manon Mirto

À quel moment redevient-on conscient de ce qu’on est en train de vivre ?
Après mon audition à l’aveugle, je suis revenue entre guillemets dans le monde réel lorsque j’ai retrouvé les autres candidats et que nous avons débriefé tranquillement ce qui s’était passé. Même les instants que j’ai passés avec ma mère et ma sœur en coulisses, je ne m’en souviens pas. Je sais que je suis allée à droite et à gauche avec les équipes de « The Voice » mais j’étais complètement à l’ouest. Je cherchais mes affaires, comme je suis diabétique, je cherchais mon bipeur pour tester ma glycémie. Heureusement, nous sommes très bien entourés dans l’émission.

Pourquoi avoir chanté pieds nus pendant votre audition à l’aveugle ?
(Rires.) Je suis très simple, très sauvage… Pour interpréter une chanson aussi difficile vocalement et émotionnellement, je ne pouvais pas chanter avec des chaussures ou des talons. Avec le stress, mes jambes risquaient de bouger et j’aurais loupé ma prestation. J’avais besoin d’être ancrée. Il fallait que je sois moi-même, le plus simple possible, sans fioriture. Ce qui me représente le plus simplement, c’est une tenue blanche et les pieds nus.

Sur votre compte Instagram, vous apparaissez à une remise de diplôme avec Patrick Mouratoglou  et la championne de tennis américaine Coco Gauff…
Je ne joue pas au tennis ! (Rires.) J’ai commencé le sport-études à l’âge de mes 10 ans et, à partir de la troisième, je suis passée dans un collège privé hors contrat. J’ai terminé mes études à l’école de Patrick Mouratoglou à Sophia Antipolis, près d’Antibes. J’étais la seule danseuse chanteuse de ma promotion. C’est un lycée à l’américaine avec les cours le matin, le sport l’après-midi et une grande cérémonie de remise de diplôme.

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