“J’ai passé 14 heures en cellule” : une ancienne candidate de The Voice révèle avoir été agressée par trois policiers.

Sur son compte Instagram, mercredi 13 août, une ancienne candidate de The Voice révèle avoir été agressée par trois policiers. Une mésaventure que l’artiste dévoile dans les moindres détails…

C’est une histoire qu’elle a longtemps gardée pour elle… Lors de son passage devant les caméras de The Voice, en 2022, Illa avait séduit les membres du jury – et plus particulièrement Vianney, dont elle avait rejoint l’équipe. Mais une fois arrivée lors des Cross Battles, la jeune vendéenne a dû s’incliner devant Léna Maire (17), choisie à 79% par les téléspectateurs. Et si la musicienne a persévéré dans l’industrie musicale, dévoilant son premier opus intitulé Colamaya, c’est pour une actu

Illa (The Voice) révèle avoir été “agressée par trois policiers“

En effet, dans la journée du mercredi 13 août, Illa a raconté un tragique événement qui lui est arrivé quelques mois auparavant. “J’ai été agressée par trois hommes, trois policiers, alors que je rentrais chez moi en vélib“, a-t-elle ainsi raconté. Mais alors que les gendarmes prétextaient, selon elle, un simple contrôle, leur rencontre s’est, par la suite, envenimée. “Je leur dis qu’il n’y a aucun souci, que je peux y aller sans refuser d’obtempérer, mais que je veux juste prévenir quelqu’un d’où je suis. […] L’un m’arrache le téléphone. Il jette mon vélo au sol, m’attrape violemment les bras, me menotte derrière le dos. Les menottes sont tellement serrées que j’aurai des bleus au poignet. Ils me jettent à l’arrière de la voiture, encerclée par ces trois hommes. Et je vous passe les remarques sexistes et ambigües. Ça a été les minutes les plus longues de ma vie où je me suis demandé ce qu’ils allaient me faire“, a-t-elle poursuivi, encore choquée par les événements.

Illa (The Voice) raconte son calvaire : “J’ai passé 14 heures en cellule“

Une fois arrivée au poste de police, Illa a alors été placée en cellule aux côtés d’hommes “complètement drogués et bourrés“. “J’ai passé 14 heures en cellule“, a-t-elle précisé. Et si, elle est ressortie libre, au lendemain des faits, l’artiste ne s’est pas laissée faire… “Je suis revenue deux heures après avec mon père pour avoir une explication“, a-t-elle poursuivi. Et si elle a obtenu les excuses du commissaire en chef du commissariat, la jeune femme n’avait pas assez d’éléments en sa possession pour pouvoir porter plainte auprès de l’IGPN. “Déjà qu’on est en sécurité nulle part, maintenant, je peux pousser ce sentiment d’insécurité encore plus loin : il s’étend aussi à ceux qui sont censés nous protéger“, a-t-elle conclu, encore marquée par les faits.

L’ancienne candidate de The Voice, Illa, s’est confiée sur un événement traumatisant qu’elle a vécu récemment. Bien qu’elle ait pris un certain temps avant de partager son expérience, c’est le 13 août, sur son compte Instagram, qu’elle a révélé avoir été agressée par trois policiers alors qu’elle rentrait chez elle en Vélib. Une situation qui, d’après ses propos, a dégénéré de manière violente et profondément marquante. Ce récit a choqué ses abonnés et a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, la mettant au centre d’un débat sur les abus de pouvoir et le respect des droits fondamentaux par les forces de l’ordre.

Le récit d’Illa est détaillé et accablant. Elle explique qu’elle revenait tranquillement chez elle lorsqu’elle a été abordée par les policiers. Selon elle, ces derniers auraient initié un simple contrôle de routine, mais la situation a rapidement pris une tournure alarmante. Alors qu’elle souhaitait prévenir quelqu’un de sa position avant de se soumettre au contrôle, l’un des policiers lui a arraché son téléphone, jeté son vélo au sol et l’a violemment saisie. En dépit de ses tentatives de calme et de coopération, elle a été menottée de manière excessive, au point de développer des ecchymoses aux poignets. La jeune artiste a exprimé sa terreur en expliquant que les menottes étaient si serrées qu’elle pensait que cela pourrait se transformer en une situation encore plus dangereuse.

Ce qu’elle qualifie de “minutes les plus longues de sa vie” a laissé une trace indélébile dans sa mémoire. En effet, au-delà de la violence physique qu’elle a subie, Illa a également été confrontée à des remarques sexistes et ambiguës de la part des policiers. Ces propos ont exacerbé son sentiment d’insécurité, une insécurité qui ne provenait plus uniquement de la situation immédiate, mais également du fait que ceux qui sont censés nous protéger semblent avoir abusé de leur pouvoir. Lorsqu’elle a été transportée au poste de police, la situation n’a pas cessé de se dégrader. Placée dans une cellule avec des hommes en état d’ivresse et de consommation de drogues, Illa a dû passer 14 heures dans des conditions déplorables.

Une fois libérée, elle n’a pas accepté la situation en silence. Accompagnée de son père, elle est retournée au commissariat pour demander des explications. Bien que le commissaire en chef se soit excusé pour l’incident, Illa a précisé qu’elle n’avait pas suffisamment de preuves pour porter plainte auprès de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN), ce qui l’a laissée dans une position d’impuissance face à l’institution censée garantir la sécurité des citoyens.

Cet incident a marqué un tournant dans la vie d’Illa. Non seulement cela a ravivé ses craintes face aux violences policières, mais cela a aussi élargi son champ de réflexion sur la sécurité et la protection des citoyens en général. Elle a souligné que la situation vécue n’était que le reflet de la réalité de nombreux citoyens, et pas uniquement celle des personnes issues de milieux sociaux défavorisés. “Si ceux qui sont censés nous protéger sont eux-mêmes à l’origine de cette violence, que pouvons-nous attendre du reste de la société ?”. Cette question est au cœur du débat sur l’évolution des relations entre la police et la population.

Si l’artiste n’a pas porté plainte, son témoignage a néanmoins trouvé un écho dans la société, avec un soutien accru de ses fans et de nombreux internautes qui dénoncent les abus policiers. Son histoire a suscité une vague de solidarité, mais aussi de critiques acerbes envers un système qui, selon certains, semble trop souvent fermer les yeux sur les excès de pouvoir de certains policiers.

Pour Illa, cet épisode reste une épreuve traumatisante, mais elle a choisi de ne pas se laisser abattre. Sa démarche de raconter ce qu’elle a vécu témoigne de sa volonté de sensibiliser le public à la question des abus policiers, tout en ouvrant un débat sur la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle et de responsabilité des forces de l’ordre.