Le chanteur a livré un message d’adieu à l’attention du jeune homme tué en janvier dernier à Paris, par deux jeunes cherchant à lui voler son smartphone.

Un drame insensé. Le 25 janvier dernier, le jeune Élias  perdait la vie après une tentative de racket durant laquelle il avait refusé de céder son téléphone. Ses agresseurs, deux jeunes récidivistes de 16 et 17 ans, lui avaient alors asséné un coup de machette à l’épaule. Malgré les premiers soins prodigués par un ami présent lors de cette agression, l’adolescent a succombé à ses blessures à l’hôpital Necker. Ce lundi 24 février, le chanteur Vianney a publié un message pour saluer la mémoire du collégien de 14 ans, via une publication Instagram.

«Un mois depuis ton départ», entame-t-il en description d’une photo d’Élias. «Parlons de ta bonne tête plutôt que de ces barbares.» Celui qui est coach dans «The Voice» poursuit : «Il paraît que tu fus face à moi, dans la salle, que tu chantais mes chansons avec ta maman ; alors je t’emporte avec moi dans les prochaines que j’écrirai.» L’interprète de Je m’en vais fait ensuite ses adieux au jeune homme. «Te dire Adieu n’est pas accepter l’inacceptable ; c’est signifier qu’on ne t’oubliera pas d’ici à nos retrouvailles. Adieu Élias», conclut-il.

Dans les commentaires de sa publication, plusieurs personnalités du PAF rendent hommage à Élias, à l’instar de Jean-Pierre Chalençon, Amélie Neten, Keen’V ou encore Cyril Lignac. Les fans de Vianney saluent également la démarche du chanteur : «Merci d’évoquer la mémoire d’Élias… Les mots justes et l’élégance comme d’habitude», «Merci pour ce joli message, si rare sur les réseaux», «C’est un bouleversant hommage digne d’un grand artiste comme toi. Tout mon soutien à la famille de ce jeune homme parti trop tôt.»

Le 13 février dernier, les parents de la victime s’exprimaient, dans une longue lettre, partagée par leurs avocats. «Élias est mort en raison d’une impunité dans laquelle se sont sentis deux mineurs malgré une prise en charge éducative et pénale. La mort d’Elias démontre que l’État n’a pas su protéger ses citoyens. Face à un tel déchaînement de violences ayant entraîné intentionnellement la mort, la justice devra se montrer ferme et garante de la sécurité à laquelle nous devons tous prétendre» a-t-on lu. «Un jeune doit pouvoir rentrer chez lui en toute sécurité.»