À 18 ans, la Chalonnaise et chanteuse Lorette Mercier va tenir la promesse qu’elle avait formulée, enfant, devant sa famille et la télévision diffusant le télécrochet. Elle a été retenue pour The Voice 2025 et se présente devant les coachs ce samedi 22 février pour les auditions à l’aveugle. Se retourneront-ils ?
Toute petite, la Chalonnaise Lorette Mercier est tombée dans la marmite de la musique. Fans d’Adèle, mais aussi de Vianney et de Zaz – ça tombe bien, ils sont coachs dans l’émission The Voice cette année aux côtés de Florent Pagny et Patricia Kaas -, ses parents lui ont donné le goût de la pop-variété, le style qui la caractérise encore aujourd’hui : « La musique a toujours été super importante dans ma vie, c’est même limite vital. J’ai toujours su que je voulais en faire mon métier, ça ne m’a jamais quittée. »
Le journalisme, un « plan B »
Si la jeune fille étudie actuellement le journalisme à l’université Panthéon-Assas à Paris, c’est uniquement un « plan B », au cas où son plan A, la musique, ne marcherait pas. Pourtant, elle s’en est donné les moyens puisqu’à 5 ans et demi, elle prenait déjà des cours de piano, avant d’apprendre à jouer en autodidacte du ukulélé et de la guitare pour s’accompagner lorsqu’elle chante. Lorette a d’ailleurs pris des cours de chant à Dijon pendant des années, ceux-ci ayant remplacé les cours de piano. En 2022, elle a d’ailleurs remporté le Festival Song de Dijon devant 22 candidats et la chanteuse Joyce Jonathan.
Nous avions rencontré Lorette chez elle, à Chalon, en 2023. Photo d’archives Océane Lavoustet
Elle compose et écrit ses chansons
Depuis ses 14 ans, Lorette compose et écrit ses propres chansons : « J’en ai accumulé beaucoup, je vais me mettre à en sortir. J’ai une prédilection pour les chansons tristes. Elles disent des choses que l’on n’ose pas forcément dire dans la vie de tous les jours et permettent de faire ressentir des émotions plus facilement. » Et c’est avec l’une d’entre elles, Là pour vous mais pas longtemps, qu’elle a remporté ce Festival Song. Une chanson dans laquelle elle rend hommage à sa maman, décédée en 2020.
Il y a quelques mois, Lorette a décidé de franchir une étape supplémentaire : participer à The Voice , l’émission de TF1. « Quand j’étais petite et que nous regardions l’émission en famille, j’ai dit : “Un jour, ce sera moi, vous verrez !” C’était vraiment du premier degré, j’y croyais vraiment. Ma maman n’est plus là, mais j’ai quand même tenu cette promesse et je suis assez contente. »
Une chanson de Claude François
Après avoir envoyé un mail à la production de The Voice , Lorette a été retenue pour les différents castings. C’est le 28 octobre dernier qu’a eu lieu le tournage des auditions à l’aveugle à Paris. « Un peu stressée, mais pas tellement », Lorette s’est surtout concentrée sur les paroles de la chanson qu’elle a choisie : Le chanteur malheureux de Claude François, « une chanson de rupture, un texte qui parle de quelqu’un qui est déçu d’une autre personne ».
Les coachs se sont-ils retournés ? Évidemment, Lorette ne veut pas gâcher la surprise des téléspectateurs. « Tout ce que je peux dire, c’est que je suis fière de moi. Je suis contente de l’avoir fait. Pour moi, pour ma maman. Et les conseils et les commentaires des coachs me suivront toute ma vie. »
Lorette sur le plateau de The Voice lors des auditions à l’aveugle en octobre dernier. Photo TF1/ITV
Chalon-sur-Saône – Une jeune fille qui a déjà bien voyagé
En tant qu’ex-élève du lycée Hilaire-de-Chardonnet, Lorette a participé à plusieurs missions humanitaires : « Avec l’association Appuis , nous sommes partis deux fois au Togo pour des chantiers solidaires, la construction d’une bergerie et d’une sorte de magasin, et une fois au Népal pour commencer à construire trois salles de classe. » En 2017, la jeune fille est également partie en famille – Lorette a un frère âgé de 21 ans — pour un tour d’Europe en camping-car pendant sept mois : « C’était trop cool. Les pays qui m’ont le plus marquée sont la Grèce et l’Angleterre. Je suis revenue avec des étoiles plein les yeux. Ce n’est pas banal de vivre ça dans une vie ! »