EXCLU “La raison pour laquelle on les prend, c’est…” : Face aux abandons dans Koh-Lanta, le producteur s’explique
A la télévision, rien ne lui échappe, des programmes de divertissements à la Top Chef ou Koh-Lanta, aux plus sérieux comme les journaux télévisés ou émissions de débat, rien ne lui échappe. En bref, tout ce qui touche au petit écran et aux médias, c’est son domaine.
EXCLU “La raison pour laquelle on les prend, c’est…” : Face aux abandons dans Koh-Lanta, le producteur s’explique
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Koh-Lanta est une grosse machine qui tourne depuis maintenant plus de de 20 ans, à raison de parfois plusieurs saisons par an. Alors que l’édition Koh-Lanta, La Revanche des 4 Terres est actuellement en diffusion sur TF1, Julien Magne, directeur général d’ALP (Adventure Line Productions), société productrice du célèbre jeu de survie, répond aux questions de Purepeople à propos des coulisses.
L’occasion d’évoquer les quelques aventuriers qui finissent par abandonner le jeu, comme c’est le cas dans l’épisode de ce mardi 18 mars 2025, mais aussi l’organisation sur le camp entre les cadreurs, l’équipe médicale ou encore la sécurité, comment les malades ou blessés sont pris en charge, le choix de toilettes sommaires sur l’île ou encore la manière dont la production accompagne les candidates lors de leurs menstruations.
Comment faites-vous votre sélection parmi les très nombreuses candidatures reçues ?
On va chercher avant toute chose, ce qu’on regarde en premier, c’est leur motivation. Parce que l’aventure est tellement dure, tellement exigeante qu’il faut qu’on ait dans l’aventure des personnes qui ont une réelle motivation profonde.
Il y en a mille, il y en a autant que d’aventuriers, mais il faut qu’elle soit chevillée au corps, qu’elle soit viscérale parce que sinon, à la moindre difficulté, à la moindre nuit sans sommeil, la première pluie, le simple fait d’avoir envie de faire Koh-Lanta, ça ne suffit pas.
Le cœur de ce qu’on va chercher, c’est leur motivation. Après, ce n’est pas un secret, pour le coup, Koh-Lanta, ça s’adresse à tout le monde et on est la seule ou une des seules, on va dire ça comme ça, un des seuls jeux d’aventure et programme de télévision dans lequel on peut mettre et on met d’ailleurs des jeunes, des moins jeunes, des anciens, des anciennes, de tout âge.
A partir du moment où on est majeur et en bonne santé physique validée par un protocole médical très poussé, tout le monde a sa place dans Koh-Lanta. Qu’on vienne de partout en France et dans les pays francophones, qu’on soit CSP plus ou pas. C’est ça qui fait la richesse de Koh-Lanta et c’est donc ça aussi qu’on regarde au moment de composer le choix des aventuriers qu’on emmène sur une prochaine saison.
La motivation comme critère de base, mais cela n’empêche pas les abandons… Comment réagissez-vous face à ces départs non prévus ?
Abandonner dans l’aventure pour des gens qui sont ultra motivés, c’est la raison pour laquelle on les prend, c’est le signe que l’aventure est réelle et extrêmement dure. Donc c’est très valorisant pour les autres aventuriers qui tiennent. Et après ça fait partie d’un jeu et on n’en a pas chaque saison mais parfois ça arrive et c’est la vie. L’aventure est tellement vraie, tellement authentique et tellement dure que certains ou certaines se rendent compte qu’ils sont dépassés par cette aventure.
Comment les aventuriers sont-ils préparés avant le grand départ ?
En gros, ils ne sont pas préparés à l’aventure. C’est justement ce qui fait la beauté de l’aventure : chacun vient avec ses forces, ses potentielles faiblesses. Il n’est pas interdit évidemment de se préparer, de s’entraîner, d’apprendre des techniques de survie. Libre à eux.
Par contre, du côté de la production, il y a tout un protocole de validation de la participation. Là, on est au stade où on a fait une short list parmi les candidatures qu’on a reçues et à qui on a fait passer plusieurs entretiens. Et derrière, ces personnes-là passent devant un psychologue qui nous donne ou non une aptitude.
Ensuite, parmi les aventuriers et les aventurières qu’on aimerait emmener dans l’aventure, on leur fait passer des tests très poussés, plus poussés que ce qu’on peut faire passer à l’INSEP à des sportifs de très haut niveau. Une fois qu’on a la validation médicale et que ces tests sont compatibles avec l’aventure Koh-Lanta, on fait notre dernier choix parmi les personnes qui sont aptes.
Dans l’avion ou à l’hôtel, est-il possible que certains se croisent et se parlent ?
Ils sont en effet une petite période d’acclimatation entre le moment où ils atterrissent dans le pays et le moment où le jeu débute. Ce temps, comme son nom l’indique, leur permet de commencer à s’acclimater, parce que les climats n’ont rien à voir avec ce qu’on connaît en France.
C’est très humide, il y a un décalage horaire, donc pour leur permettre de se reposer et de se requinquer un petit peu, parce que pour certains, c’est la première fois qu’ils vont prendre un vol aussi long. Quand on n’a pas l’habitude, c’est impactant. C’est vraiment de l’acclimatation, de la remise en forme. Ils sont au calme, et en effet on leur demande de ne pas se parler, et surtout de ne pas se parler ni de leur parcours personnel, ni de l’aventure à venir.
Pourquoi ? Parce qu’on veut pouvoir raconter leur rencontre mutuelle au premier jour de l’aventure, ce qui sera filmé. C’est la raison pour laquelle on a ça, et puis pendant ce petit laps de temps, il y a de nouveau une visite médicale, parce que c’est un dernier check-up, c’est-à-dire que le médecin de l’aventure veut s’assurer qu’après ce grand voyage, il n’y a rien qui vient empêcher leur participation à l’aventure qui va commencer.
Combien touchent les candidats ?
Ils ont en effet un contrat de travail mais ces rémunérations restent confidentielles entre les aventuriers et nous.
Comment s’assurer que les aventuriers puissent trouver de quoi se nourrir sur le camp ?
C’est tout le travail en amont de ce qu’on appelle les repérages. On va explorer à fond la zone dans laquelle on va tourner la saison à venir et on va choisir les camps aussi en fonction de leur richesse en termes de denrées. Mais il arrive qu’ils ne trouvent rien ! Il y a plein de saisons où ils ont, en quittant leur camp à la fin de l’aventure, laissé plein de denrées comestibles. Parce qu’encore faut-il savoir les reconnaître, les trouver, les dénicher.
Par exemple, je me souviens d’un aventurier ou d’une aventurière, il y a eu le cas de figure au moins deux fois, qui, pour se préparer, allait sur les marchés et observait précisément les tubercules de manioc, par exemple. Observer un tubercule de manioc sur un marché, c’est super, sauf que le manioc et ce tubercule-là, en pleine nature, se trouvent sous terre. Donc on a plein d’aventuriers qui sont préparés à chercher et à trouver du manioc, sauf qu’ils n’avaient aucune notion de comment et à quoi ressemblait une tige, des feuilles, etc.
Y a-t-il un briefing sur ce qui est comestible ou non ?
Le briefing est d’un point de vue médical. Il y a des informations qui leur sont données par le médecin de l’aventure sur des comportements à tenir sous ces latitudes, notamment s’hydrater beaucoup, mettre de la crème solaire, parce que des peaux d’européens subissent les assauts du soleil de manière forte et intense au début de l’aventure, des choses comme ça. Il y a aussi un briefing de sécurité qui est fait par la personne chargée de la sécurité, comme son nom l’indique, mais qui concerne plus des comportements.
Koh-Lanta, c’est une vraie aventure en milieu naturel, c’est-à-dire que si on monte sur des rochers, par exemple, on peut glisser et se faire très mal. Ce n’est pas parce que cette aventure est filmée qu’elle est aseptisée. Et puis, il y a sur certaines denrées, certaines plantes, certains animaux ou mollusques… Il y a des précisions quand ils sont venimeux. Et donc, il leur est précisé que telle ou telle plante peut être dangereuse pour telle ou telle raison. En revanche, il n’y a pas de briefing sur comment reconnaître du manioc, par exemple. Ca c’est à eux de le faire avant s’ils le souhaitent, mais ça fait partie de leur préparation ou non à l’aventure.
Quelles sont les règles d’hygiène sur le camp ? On a cru comprendre qu’ils creusent un trou pour en faire des toilettes…
C’est eux qui décident. Et ça dépend des aventuriers, des saisons, ça dépend aussi de quel jour on se trouve dans l’aventure, parce qu’il n’y a pas de règles là-dessus. Le mythe fondateur, c’est Robinson Crusoé. C’est pour ça qu’on les appelle aussi des naufragés, ils sont volontaires là, en l’occurrence, parce que l’histoire qu’on retrouve dans Koh-Lanta, c’est comment des gens qui ne s’y étaient pas préparés se retrouvent du jour au lendemain catapultés, naufragés sur une île déserte. Dans ce cas de figure, il n’y a personne qui vous dit que le pipi c’est par là, le reste c’est par ici.
Donc là, c’est vraiment leur apprentissage d’aventurier et d’expérience. C’est un peu n’importe comment au début et puis ça se structure petit à petit. Et le trou dont vous parliez, ce n’est pas forcément dès le début, mais à un moment donné, ils se rendent compte que c’est peut-être plus malin de regrouper tout au même endroit plutôt que de le faire de manière disséminée à droite à gauche quand soi-même on part chercher à manger à droite à gauche.
Comment cela se passe-t-il lorsque les candidates ont leurs règles ?
Tout leur est fourni pour ce point-là par l’équipe, par la production et en premier lieu par le service médical qui lui aussi, le médecin en l’occurrence, va estimer quel type d’antidouleurs, elle peut donner à telle ou telle personne. Elles sont accompagnées évidemment parce que là, typiquement, c’est là où Robinson Crusoé s’arrête et où le jeu d’aventure existe, dans le sens où avec le meilleur des systèmes D, elles ne pourraient pas gérer ça toutes seules. Voilà, donc c’est la raison pour laquelle elles sont accompagnées là-dedans.
La nuit, les aventuriers sont-ils entièrement seuls sur le camp ?
Ça c’est fluctuant. Il n’y a pas forcément et il n’y a pas chaque nuit un caméraman et un ingénieur du son, c’est ponctuel, c’est en fonction de ce qui se passe, du moment, si on est la veille d’un conseil ou pas… Il n’y a pas de règle là-dessus. En revanche, il y a toujours, sur l’île où se trouvent les aventuriers, donc à proximité de leur camp, mais dans une zone à laquelle ils n’ont pas accès, il y a toujours un infirmier urgentiste, H24, qui est prêt à intervenir sur décision du médecin et il y a un ou plusieurs agents de sécurité. Le principe, c’est qu’ils ne sont jamais vraiment seuls, dans le sens où ils ont à disposition une radio qu’ils peuvent brancher pour pouvoir appeler instantanément le médecin de l’aventure qui répond H24 s’il est sollicité par la radio.
Comment les aventuriers savent-ils quelles limites terrestres ne pas dépasser ?
L’espace et la zone de vie sont très vastes, mais on y met un terme à un moment donné, parce qu’on ne veut pas que les aventuriers se perdent en jungle, par exemple. Donc, la zone de vie est matérialisée par des cordes, c’est-à-dire à partir du moment où un aventurier rencontre une corde tendue dans la jungle, il sait qu’il n’a pas le droit de la franchir.
Soit c’est hors zone, parce que c’est trop éloigné, avec risque de se perdre, ou parce qu’on délimite aussi des zones qu’on va estimer dangereuses, des zones de falaises, des zones avec des trous, il y a autant de cas de figure que de situation réelle. Et puis, on ne veut pas que les aventuriers aillent dans cette zone-là, parce qu’elles sont jugées par notre responsable sécurité comme dangereuses.
Et il y a aussi la zone dont je parlais, qui est la zone technique, dans laquelle se trouve l’infirmier urgentiste, l’agent de sécurité, et là où les équipes de tournage, quand elles sont là, peuvent charger leur matériel, par exemple, déposer leur caméra, boire un coup, parce que pour eux aussi il fait chaud, etc. C’est une zone technique à laquelle ils n’ont pas accès, les aventuriers, et à l’intérieur de laquelle se trouvent les personnels de production quand ils ne tournent pas.
Si un événement important arrive (grossesse/accouchement, mort d’un proche, maladie, accident…), la production prévient-elle l’aventurier concerné ?
C’est une relation humaine qui s’instaure entre les aventuriers et la production, il n’y a pas de frontières. Donc évidemment, si un événement important arrivait, l’aventurier pourrait être mis au courant. Je dis pourrait parce qu’il nous est arrivé par le passé que les proches de cet aventurier ne souhaitent pas le mettre ou la mettre au courant.
C’est très simple, avant de partir, on demande aux aventuriers de définir des proches, nous transmettre leurs coordonnées et il y a des échanges réguliers entre ces proches et la production, pour s’assurer que tout va bien. Je ne donnerai pas de détails sur le sujet mais il nous est arrivé de tenir au courant un aventurier de quelque chose qui se passait en France parce que c’était important pour lui.
Certes, l’aventure Koh-Lanta est un jeu dans lequel ils sont isolés, coupés de leurs repères quotidiens, mais comme son nom l’indique, ça reste aussi un jeu. Et il y a des éléments dans la vie quotidienne qui sont suffisamment importants pour justifier qu’ils soient mis au courant.
Lors de la dernière saison, Gustin a ainsi surpris en passant debout sur les cordes durant le parcours du combattant. Une technique qui a poussé la production a changé les règles, comme il l’a révélé sur les réseaux sociaux…
Gustin a une tendance à se considérer comme au centre de l’attention de tout le monde. Mais là, en l’occurrence, c’est pour des raisons de sécurité. Personne n’avait envisagé de passer comme ça, ce qui est, somme toute, inconscient. Il l’a fait et du coup, on s’est adapté aussi. Mais c’est ce qui fait la richesse des tactiques que j’évoquais précédemment. Gustin, par exemple. Mais il y en a eu d’autres par le passé qui ont démontré une acuité, ou en tout cas une manière de faire ce qui n’est pas interdit. Et ça, c’est la vie du sport.
Tout ce qui n’est pas interdit est autorisé, c’était le cas. Mais on a estimé a posteriori que si quelqu’un refaisait ça, mais n’avait pas la même agilité ou la même chance, la blessure pouvait être majeure. C’est la raison pour laquelle on a fait évoluer la règle. On s’adapte en permanence, c’est ce qui fait la complexité mais aussi la richesse de notre travail. On s’adapte à tout ce qui se passe, que ce soit la météo, les lieux, mais aussi les comportements et les manières d’appréhender l’aventure de tous les aventuriers.
Quelle est la procédure à suivre lorsqu’un aventurier est malade ?
C’est décidé par le médecin. L’aventurier appelle le médecin via la radio, il y a un diagnostic rapide, il va poser ses questions de médecin pour déterminer si c’est grave ou pas mais surtout s’il doit intervenir tout de suite lui-même, si ça peut attendre ou s’il suffit de conseiller aux aventuriers de prendre une compresse ou de mettre le malade dans une position précise. Il y a autant de réponses qu’il y a de situations. Et puis, évidemment lorsque les caméramans, journalistes, cadreurs sont sur place, ils peuvent eux aussi faire remonter des informations importantes.
Sous combien de temps le médecin est-il disponible ?
A la radio, il répond instantanément. Après, en fonction de l’urgence ou non, il va calibrer sa réponse. Il y a aussi l’infirmier urgentiste qui peut être là, au contact de l’aventurier, en deux minutes si le médecin le juge nécessaire. Le médecin a à sa disposition un bateau médical qui est prêt à appareiller n’importe quand. Il y a aussi un hélicoptère stationné à la base de production qui peut être mobilisé en fonction de l’urgence.
Après le conseil, où vont les aventuriers ?
Pour des raisons de sécurité et pour ne pas faire naviguer les gens en pleine nuit, ils dorment à proximité du conseil dans une zone qui a été préparée à cet effet de manière sommaire, sous un petit toit pour les abriter de la pluie éventuelle comme ils sont loin de leur cabane. Il n’y a pas de lit, ils dorment à même le sol, sur un lit de sable.
Que se passe-t-il après l’élimination d’un aventurier ?
L’aventurier qui quitte le conseil peut manger parce qu’il est en dehors de l’aventure. Avant réunification, il doit rester jusqu’au prochain conseil parce que dans la règle du jeu il est prévu que si un aventurier est contraint d’abandonner pour raison médicale, c’est le dernier éliminé qui prend sa place. Pendant ces trois jours, il y a un sas de retour à la vie de tous les jours avec un retour progressif de l’alimentation pour que tout se passe bien, sans indigestion. Ils peuvent aussi demander un entretien avec le médecin ainsi qu’avec la psychologue, qui va faire un état des lieux et les encadrer. Et puis, ils se détendent après cette aventure.
A la résidence du jury final, comment sont rythmées les journées ?
Ils sont encore très tournés vers l’aventure, parce qu’ils en font encore partie dans le sens où ils vont voter pour élire le gagnant. Les journées sont rythmées par pas mal de sport en général. Bien sûr, il y a des repas, toujours encadrés parce que s’ils se jetaient sur la nourriture, il y aurait beaucoup de malade. Mais généralement, ils parlent beaucoup de l’aventure. Certains refont le match, imaginent ce qui va arriver et attendant avec impatience l’éliminé suivant pour avoir des informations sur ce qui s’est déroulé.
A quoi ont-ils droit à la résidence du jury final ?
Ils sont encore dans l’aventure, donc ils ne sont pas là pour faire du tourisme. Pas non plus de téléphone. Ils sont coupés de leurs proches, au même titre que les aventuriers sur l’île. En général, ils sont logés dans un hôtel pas désagréable. Ils ont accès à une plage, parfois il y a une piscine. Mise de côté la frustration d’avoir été éliminé, c’est plutôt un moment agréable pour eux.
Quel est, selon vous, le profil d’aventurier le plus apte à gagner ?
C’est ce qui fait la richesse de notre travail : je suis incapable de dire en début de saison qui pourrait être le gagnant. Il y a tellement de paramètres qui entrent en ligne de compte. Il y a la capacité de chacun et chacune à se dépasser, à encaisser l’aventure, à gagner potentiellement des épreuves, les interactions et relations entre tous ces aventuriers qui sont par nature uniques. Rien ne peut être prévu à ce niveau-là. S’il y avait un profil type du gagnant parfait, ce serait dommage parce que dès le début, on pourrait se dire qu’untel ou untel coche toutes les cases. Il n’y a qu’à regarder les gagnants des dernières saisons, ils n’ont rien à voir les uns avec les autres. On est très attaché à cela. On met un soin majeur à choisir ces aventuriers et aventurières, ça nous prend des mois mais ça nous permet d’avoir cette capacité d’avoir cette richesse immense. On peut être surpris nous aussi dans l’aventure. Il y a plein de fois où des choix d’aventuriers, des stratégies mises en place, des relations qui apparaissent qui nous surprennent. Et si on est surpris nous après autant d’années de Koh-Lanta, le téléspectateurs le sera d’autant plus.