“Maman, appelle la police” : Enfin, la mère de Jean Pormanove avoue, un crime effroyable


Jean Pormanove, le dernier souffle d’une star du streaming : la parole bouleversante de sa mère

Maman, appelle la police" : pour la première fois après la mort de Jean  Pormanove, sa mère brise le silence - Public

Le monde du streaming français a perdu l’une de ses figures marquantes. Depuis le 18 août 2025, une onde de choc parcourt la communauté en ligne après l’annonce de la mort brutale de Jean Pormanove, connu de ses abonnés sous le surnom familier de JP. De son vrai nom Raphaël Graven, l’homme est décédé à l’âge de 46 ans à Contes, près de Nice, en plein direct, au cours d’un live dit “extrême”.

Une disparition qui soulève encore de nombreuses questions, tant sur les circonstances du drame que sur la responsabilité de ses proches collaborateurs. Ce dimanche 31 août, dans l’émission Sept à Huit sur TF1, sa mère, Joëlle Graven, s’est exprimée pour la première fois publiquement. Son témoignage, à la fois bouleversant et dérangeant, apporte un nouvel éclairage sur les derniers instants de son fils.


Une communauté sous le choc

L’annonce de la mort de JP a été faite par Owen, connu en ligne sous le pseudonyme Naruto, l’un de ses plus proches amis et compagnons de stream. Sur les réseaux sociaux, il a publié un message chargé d’émotion :

« J’ai toujours redouté le jour où je devrais écrire ces mots. Malheureusement, cette nuit, JP (Raphaël Graven) nous a quittés. (…) Je vous demande à tous de respecter sa mémoire et de ne pas partager la vidéo de son dernier souffle dans son sommeil. »

Mais déjà, la rumeur enflait. Car le décès ne s’est pas produit en coulisses : il s’est déroulé devant les yeux de milliers de spectateurs, connectés sur la plateforme Kick, friande de contenus extrêmes et controversés.


Le live de trop

Selon les premiers éléments rapportés par BFM TV, la mort de Raphaël Graven survient après plus de dix jours d’un marathon de streaming, marqué par des “défis” toujours plus violents : privation de sommeil, consommation forcée de substances toxiques, pression psychologique constante.

Dans son entretien, sa mère a décrit avec une précision glaçante le moment où tout a basculé :

« Il est parti, il a eu un râle, il a tourné sa tête du côté de la caméra et sa respiration s’est arrêtée. J’aurais préféré ne pas voir. »

Une scène insoutenable, diffusée en direct, et dont certains extraits ont malheureusement circulé en ligne malgré les appels au respect.


“Il ne se sentait pas en danger”

La prise de parole de Joëlle Graven avait valeur de mise au point. Alors que de nombreux internautes pointent du doigt les autres influenceurs présents autour de JP, certains les accusant de manipulation ou même de maltraitance, la mère du streamer s’est montrée mesurée :

« Mon fils ne se sentait pas en danger. Le dimanche soir, je l’ai appelé et il m’a dit : ‘ça va maman, ne t’inquiète pas’. Il m’a rassuré. (…) Il m’a souvent dit ‘maman, appelle la police’, mais c’était pour le live. »

Pour elle, Raphaël avait conscience de jouer un rôle dans un show pensé pour attirer l’attention, même si les conséquences se sont avérées fatales.


Des doutes persistantsIl pouvait partir quand il voulait" : pour la première fois, Safine prend  la parole au sujet de la mort de Jean Pormanove - Public

Cependant, tout le monde ne partage pas cette analyse. Dans le même reportage, Nicolas, un ancien camarade de l’armée de Raphaël, s’est dit profondément troublé :

« Je pense qu’il avait l’impression d’avoir des amis, mais je ne comprends pas comment on pouvait faire ça à quelqu’un. »

Ces propos rejoignent ceux d’une partie des fans, qui dénoncent un engrenage malsain, une surenchère de défis dangereux orchestrés au nom du divertissement et de la rentabilité des lives.


Une mère entre douleur et pardon

Malgré la colère légitime que suscite ce drame, Joëlle Graven a surpris en refusant toute démarche judiciaire contre les compagnons de live de son fils, notamment Naruto et Safine. Pour elle, ces deux hommes sont et restent des « amis de la famille ».

Une décision qui peut sembler incompréhensible pour certains, mais qui illustre le dilemme de cette mère endeuillée : préserver l’image de son fils et son cercle proche, ou ouvrir une bataille judiciaire risquant de prolonger le scandale.


La frontière floue entre jeu et réalité

Au-delà du cas personnel de JP, cette tragédie soulève une question plus large : jusqu’où peut-on aller pour divertir en ligne ?

Le phénomène des lives extrêmes n’est pas nouveau. Défis absurdes, épreuves d’endurance, humiliations publiques : certains streamers repoussent les limites pour capter l’attention d’un public avide de sensations fortes. Mais la mort de Raphaël Graven rappelle brutalement que le corps humain, lui, ne suit pas toujours la logique du spectacle.

Privé de sommeil, soumis à des substances, JP n’a pas seulement joué un rôle : il a mis sa santé en danger sous les yeux d’un public passif, parfois complice.


Héritage d’un pionnierMort de Jean Pormanove : la surprenante demande de sa mère à ses obsèques -  Public

Car au-delà de ce drame, beaucoup retiennent de Jean Pormanove un homme passionné, généreux, qui avait fait du streaming un véritable art de vivre. Ses lives mélangeaient humour, discussions sincères et expériences atypiques. Sa communauté, très soudée, parle d’un créateur « entier », « imprévisible », mais toujours « authentique ».

Pour certains, il restera un pionnier, un de ceux qui auront montré qu’Internet n’est pas qu’un espace virtuel, mais un lieu où se jouent de véritables drames humains.


Le poids de l’absence

Dans son témoignage, Joëlle Graven a également laissé entrevoir l’immensité de son chagrin. La mère endeuillée, tout en retenant ses larmes, a confié :

« Je ne voulais pas qu’il parte ainsi. Il avait encore tant à faire, tant à donner. Mais il a choisi de vivre comme il voulait, et je dois accepter cela. »

Ses mots résonnent comme une ultime déclaration d’amour et de résilience face à une perte impossible à combler.


Un avertissement pour l’avenir

La mort de JP marque sans doute un tournant dans l’histoire du streaming français. Elle met en lumière les dérives d’une économie numérique qui pousse certains créateurs à aller toujours plus loin pour séduire un public exigeant.

Pour les fans, pour les proches, mais aussi pour les plateformes, l’heure est à l’introspection : quelles limites imposer pour protéger la santé et la vie des streamers ? Quels garde-fous pour éviter que le divertissement ne vire au drame ?

Épilogue

Le 18 août 2025 restera une date sombre pour l’univers du streaming. Jean Pormanove, alias JP, s’est éteint en direct, au milieu d’un jeu devenu trop dangereux.

Mais derrière l’icône, il y avait un homme, un fils, un frère, un ami. Et dans les mots de sa mère, dans la douleur de ses proches, on retrouve la vérité la plus simple : au-delà des écrans et des pseudos, ce sont des vies réelles qui se jouent, fragiles, précieuses, irremplaçables.

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