Tatiana Silva, née le 5 février 1985 à Molenbeek-Saint-Jean, dans la Région de Bruxelles-Capitale, est l’incarnation même de la force tranquille. Derrière son sourire lumineux et sa voix posée se cache un parcours jalonné d’épreuves et de résilience.
Issue d’une famille d’origine cap-verdienne, elle grandit dans un foyer brisé par le divorce de ses parents. Son père retourne vivre au Cap-Vert, sa mère, restée en Belgique, enchaîne les petits boulots pour subvenir aux besoins de ses enfants.
La vie prend un tournant tragique lorsque Tatiana perd sa mère alors qu’elle n’a que seize ans, emportée par un cancer fulgurant. Soutenue par son frère aîné et les aides sociales, elle choisit de rester en Belgique, refusant de suivre son père.
À peine sortie de l’adolescence, elle se bat pour son indépendance, jusqu’à ce que, à dix-neuf ans, son destin bascule : en 2005, elle est élue Miss Belgique.
Ce titre lui ouvre les portes du mannequinat, mais aussi celles de la télévision, où elle commence par travailler pour la RTBF en 2009, puis rejoint M6 et TV5 Monde, avant d’intégrer TF1 et LCI en mars 2017, où elle devient l’un des visages familiers des bulletins météo.
Au fil des années, Tatiana s’impose comme bien plus qu’une simple présentatrice météo. Elle se révèle être une femme engagée, ambassadrice de l’UNICEF France et militante pour diverses causes humanitaires, notamment en Afrique, en faveur de l’éducation et des droits des enfants.
Elle s’investit également auprès de Handicap International, faisant de sa notoriété un outil au service des autres. Derrière cette image publique, sa vie sentimentale intrigue.
On lui connaît une relation très médiatisée avec Stromae, de juin 2011 à septembre 2012, qu’elle décrit comme une « merveilleuse histoire » avec « un homme exceptionnel ».
D’autres rumeurs ont circulé, évoquant un humoriste ou un médecin, mais Tatiana, fidèle à sa réserve, ne confirme rien. Dans son autobiographie publiée en 2021, Tout commence par soi, elle explique qu’elle tient à protéger son intimité par pudeur et par conscience de la fragilité des relations.
L’un des plus grands bouleversements de sa vie survient début 2025. Le 26 janvier, quelques jours avant de fêter ses quarante ans, Tatiana Silva devient maman pour la première fois.
Elle donne naissance à un petit garçon qu’elle prénomme June, un prénom qui sonne anglophone mais qui est en réalité inspiré de « Jun », très répandu en Asie, notamment au Japon, en Chine et en Corée. Cette maternité est l’aboutissement d’un long cheminement.
Tatiana confie avoir toujours eu le désir de fonder une famille, mais seulement avec une personne en qui elle pourrait se projeter durablement. « Pour avoir un enfant de manière classique, il faut trouver la personne… c’était mon projet de vie », explique-t-elle lors d’un échange avec ses abonnés sur Instagram quelques mois après la naissance de son fils. Sur l’identité du père, elle reste discrète, se contentant de dire qu’il s’agit de « quelqu’un avec qui elle se voyait construire un avenir ».
Après son accouchement, Tatiana prend un congé maternité et s’éloigne des plateaux télévisés. Son retour à l’antenne, en juin 2025, est un moment chargé d’émotions. Elle avoue que reprendre le travail a été un défi, tant l’idée de laisser son fils lui était difficile.
Pour préserver le lien avec son bébé, elle met en place un rituel : rentrer chaque midi pour le nourrir, une manière de rester connectée malgré ses obligations professionnelles. Elle rend également hommage à la personne qui garde son fils, qu’elle décrit comme « une femme pleine d’amour », essentielle dans l’équilibre de sa nouvelle vie de mère active.
Sur les réseaux sociaux, Tatiana partage de temps à autre des instants choisis de sa vie familiale, toujours avec pudeur. Elle refuse de céder à la tentation de tout montrer, préférant ce qu’elle appelle ses « jardins secrets ».
Elle y parle avec sincérité des joies de la maternité, mais aussi de ses défis : la fatigue, les nuits écourtées, la pression sociale qui pèse sur les mères, et la difficulté de trouver un équilibre entre carrière et vie privée.
Son discours, loin des images parfaites souvent véhiculées, trouve un écho puissant auprès de ses abonnés, qui voient en elle un modèle réaliste et inspirant.
Aujourd’hui, Tatiana Silva est bien plus qu’un visage de la télévision française. Elle est une femme accomplie qui a su transformer les épreuves en force, l’adversité en motivation.
Sa vie privée, jalousement préservée, nourrit la curiosité du public, mais ce qu’elle choisit de partager témoigne d’une cohérence : ne pas tout dévoiler pour préserver ce qui compte vraiment. Avec son fils June, elle entame un nouveau chapitre, riche en tendresse et en promesses.
Et si elle reste discrète sur son couple, c’est peut-être parce qu’elle sait, mieux que quiconque, qu’un bonheur protégé est un bonheur qui dure.
À travers ses engagements, ses choix de vie et sa manière d’aborder la maternité, Tatiana Silva rappelle qu’on peut être à la fois femme publique et mère attentive, professionnelle investie et gardienne de son intimité, figure médiatique et âme profondément humaine. Une leçon de vie à son image : lumineuse, sincère et profondément ancrée dans la réalité.