Pour cette troisième session des auditions à l’aveugle de « The Voice », le jeune Léo, 17 ans, s’est fait remarquer en couvrant d’éloges Vianney, un artiste qu’il adore plus que tout. Le talent n’a d’ailleurs pas résisté à lui demander une petite faveur…

Troisième session des auditions à l’aveugle pour la saison 14 de The Voice . Alors que la dernière mouture a été remportée par Alphonse, talent de 17 ans (lors du tournage), c’est un candidat du même âge qui se distingue ce samedi soir. Benjamin de la compétition cette année, Léo réalise un rêve en participant à un programme qu’il regarde depuis l’âge de 5 ans. Sa confiance en lui n’est pas encore optimale, en témoigne sa citation de la réplique culte du film Les Bronzés juste avant de chanter : « Oublie que tu n’as aucune chance, fonce. On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher ».

Ce passionné de chanson française donne de la voix sur le titre de Patrick Bruel, Pas eu le temps. L’interprétation est habitée, mais seule Zaz est au rendez-vous. « Tu as juste à être toi, il y a quelque chose qui est un petit peu surjoué. Mais j’ai le même problème. J’ai envie de t’entendre plus fragile encore », nuance la jurée.

« Cet imbécile heureux, il me parle totalement »
Ravi de poursuivre l’aventure, Léo profite à fond de son moment et adresse une déclaration à Vianney, « un artiste qu’il adore plus qu’énormément ». « J’ai la guitare, j’écoute les chansons, j’adore ce que tu fais niveau vêtements (Vianney a créé sa propre marque en 2021, N.D.L.R.) », lance le talent, des étoiles plein les yeux. Il fait ensuite une référence à la chanson de son idole, Les imbéciles. « Cet imbécile heureux, il me parle totalement, c’est un peu moi ». Léo prend alors son courage à deux mains et demande au coach : « C’est un peu audacieux mais si tu veux bien, j’aimerais beaucoup la partager avec toi, cette chanson ».

Très touché par les compliments fournis du jeune homme, Vianney ne se fait pas prier et débarque sur scène avec sa guitare. « Celle-là, c’est la mienne-mienne mais je vais t’offrir la même », promet-il à Léo avant d’entonner généreusement son titre avec le benjamin du concours. En coulisses, le père du talent a les larmes aux yeux. Après ce joli moment musical, Vianney assure à Zaz qu’elle a fait un bon choix en buzzant pour l’avoir dans ses rangs : « Il est pur, tu vas travailler avec un mec vrai ».

Une meneuse de revue et un groupe de chanteurs traditionnels suisses
Une session qui est aussi marquée par la présence magnétique de Lolly Wish, « artiste de music-hall, effeuilleuse burlesque, meneuse de revue ». Cette coach en féminité reprend Bad Romance de Lady Gaga. Ambiancé par la prestation, Nikos y va même de sa petite danse en coulisses. Les quatre coachs sont au rendez-vous, la « diva » Lolly Wish choisit de rejoindre l’équipe de Patricia Kaas.

La réussite n’est pas la même pour Les ténors de la Fevigne, un groupe de chanteurs traditionnels venant du canton de Fribourg en Suisse. À leur manière, ils reprennent le titre d’Angèle, Balance ton quoi. Un moment décalé et festif qui ne convainc pas les coachs pour la suite. Pas de quoi altérer la bonne ambiance du jovial groupe qui se met à distribuer des fromages made in Suisse au quatuor et au public !

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La Bretonne Julia définitivement éliminée
Cette soirée restera également gravée dans la mémoire de Julia à qui Zaz avait donné une « seconde chance » lors de la dernière session des auditions à l’aveugle. Accompagnée de son violoncelle qui ne la quitte jamais, la Bretonne installée à Belle-Île (Morbihan) s’était distinguée par une improvisation, une première dans l’histoire de The Voice. Mais cette originalité n’avait pas payé…

Pour cette deuxième chance, Julia se lance sur Le temps de l’amour de Françoise Hardy. À l’aveugle, les jurés reconnaissent la voix délicate de la chanteuse mais font le choix de ne pas se retourner. « Cette poésie, elle n’a pas suffi à me projeter à The Voice mais je retiens la poésie et la rencontre », justifie Vianney. « J’ai pu montrer plein de choses de moi, l’improvisation, la chanson, je suis hyper contente de ce que j’ai fait », positive Julia.