Faustine Bollaert : son combat contre l’addiction et ses tristes secrets révélés.
Ce jeudi 20 mars 2025, Faustine Bollaert célèbre son 46ᵉ anniversaire. L’occasion pour la rédaction de revenir sur les confidences de l’animatrice concernant les addictions.
Figure incontournable du paysage audiovisuel français, Faustine Bollaert souffle aujourd’hui ses 46 bougies. Épanouie tant sur le plan personnel que professionnel, elle rayonne dans les deux aspects de sa vie. Depuis 2017, elle est d’ailleurs à la tête de l’émission Ça commence aujourd’hui.
Chaque jour, l’animatrice vedette aborde en effet des sujets profonds et parfois délicats sur le plateau du programme culte.
En 2022, un numéro spécial a particulièrement marqué les esprits. Intitulé Solitude, addictions, harcèlement : dans les coulisses des réseaux sociaux, cet épisode avait mis en lumière la face cachée des plateformes sociales, et plus particulièrement l’impact psychologique qu’elles peuvent avoir.
Faustine Bollaert : “C’est dangereux pour ma vie”
Pour cet inédit, l’épouse de Maxime Chattam avait reçu les influenceuses Emmy (alias EmmyMakeupPro) et Samantha (alias miss_serbiaa). Au détour de la conversation avec ses deux invitées, Faustine Bollaert avait alors choisi d’évoquer sa propre expérience avec le côté nocif des réseaux.
Un été, la jeune maman a choisi d’installer TikTok sur son smartphone… mais les choses ne se sont malheureusement pas passées comme prévu.
“J’ai voulu voir à quoi ça ressemblait, parce que je me suis dit qu’il y a un monde parallèle que je connais pas. Je me suis créé un compte avant les vacances, il y a quelques mois“, avait-elle confié avant d’ajouter qu’elle s’était vite rendu compte du côté addictif de l’application : “Le premier soir, j’y suis allée à 22h et je ne me suis absolument pas rendue compte que j’y suis restée jusqu’à 2h du matin. Je voulais absolument voir la vidéo d’après. Le lendemain matin, en me réveillant, je me suis dit ‘c’est fou’, parce que je ne suis pas accro aux réseaux sociaux, mais là c’était addictif et je n’ai pas vu le temps passer“.
Effrayée, Faustine Bollaert n’a pas hésité une seconde à mettre un terme à cette folie : “J’ai supprimé l’application en me disant c’est dangereux pour ma vie réelle, en fait. C’est tellement chronophage ! Tout ça m’a paru lunaire, je me suis dit qu’il y avait déjà beaucoup de choses à ingurgiter dans notre vie réelle pour ne pas me rajouter, en effet, des nouvelles interrogations à travers ce réseau social, où ça va tellement vite, parce que les vidéos durent 10 secondes“. Un poignant témoignage.
Faustine Bollaert : son combat contre l’addiction aux réseaux sociaux
Ce jeudi 20 mars 2025, Faustine Bollaert célèbre son 46ᵉ anniversaire. L’occasion pour la rédaction de revenir sur les confidences de l’animatrice concernant son rapport parfois compliqué aux réseaux sociaux et son combat contre une forme d’addiction insidieuse.
Figure incontournable du paysage audiovisuel français, Faustine Bollaert souffle aujourd’hui ses 46 bougies. Épanouie tant sur le plan personnel que professionnel, elle rayonne dans les deux aspects de sa vie. Depuis 2017, elle est à la tête de l’émission Ça commence aujourd’hui, diffusée sur France 2. Chaque après-midi, elle y donne la parole à des anonymes autour de thématiques intimes, fortes et universelles : l’amour, la famille, le deuil, les épreuves de vie mais aussi les renaissances.
En 2022, un numéro spécial avait particulièrement marqué les téléspectateurs. Intitulé Solitude, addictions, harcèlement : dans les coulisses des réseaux sociaux, il mettait en lumière les dangers liés à l’usage intensif de ces plateformes numériques. Ce jour-là, Faustine recevait plusieurs influenceuses venues partager leurs expériences et leurs blessures. Mais contre toute attente, l’animatrice elle-même avait livré un témoignage personnel, rare et sincère, sur son propre rapport à ces outils devenus omniprésents.
« J’ai compris que c’était dangereux pour ma vie réelle »
Avec une franchise désarmante, Faustine Bollaert avait raconté avoir téléchargé TikTok par curiosité, un été, afin de mieux comprendre ce phénomène qui attire des millions de jeunes. L’expérience, en apparence anodine, s’était rapidement transformée en une immersion inquiétante. « Le premier soir, je me suis connectée vers 22h et, sans m’en rendre compte, j’y suis restée jusqu’à 2h du matin », confiait-elle. Fascinée par la succession de vidéos courtes, elle avait ressenti cette irrésistible envie de toujours cliquer sur la suivante, au point d’en oublier totalement le temps qui passait.
Le lendemain, la prise de conscience avait été brutale : « Je ne suis pas quelqu’un de particulièrement accro aux réseaux sociaux, mais là, j’ai réalisé que j’étais tombée dans une spirale. J’ai compris que c’était addictif, chronophage, et surtout dangereux pour ma vie réelle. » Très vite, Faustine avait pris une décision radicale : supprimer l’application.
Un témoignage qui résonne avec le public
En partageant son expérience, l’animatrice mettait des mots sur un phénomène que beaucoup connaissent : l’addiction numérique. Sans diaboliser les réseaux, Faustine Bollaert soulignait toutefois la difficulté à conserver une maîtrise de son temps face à des algorithmes conçus pour capter notre attention en permanence.
Son témoignage avait eu un fort écho auprès des téléspectateurs, en particulier chez les parents, souvent inquiets pour leurs adolescents. Car si la télévision a longtemps été accusée d’hypnotiser les foules, les applications actuelles poussent le concept encore plus loin, en exploitant les mécanismes psychologiques de la récompense instantanée.
Une parole nécessaire
Ce qui frappe chez Faustine Bollaert, c’est sa capacité à transformer une expérience personnelle en une réflexion plus universelle. En racontant sa « petite addiction » passagère, elle a ouvert un débat plus large : comment préserver notre équilibre à l’ère des notifications incessantes, des vidéos en boucle et de la comparaison sociale permanente ?
En tant que mère de deux enfants, l’animatrice insiste aussi sur la vigilance nécessaire vis-à-vis des jeunes générations, exposées très tôt à ces contenus. « Je me suis dit qu’il y avait déjà assez à ingurgiter dans la vie réelle pour ne pas m’imposer ce surplus d’informations. Je préfère consacrer ce temps à mes proches », expliquait-elle alors.
Faustine Bollaert, une animatrice proche des gens
Cette sincérité n’est pas étrangère au succès de Ça commence aujourd’hui. Faustine Bollaert y incarne une écoute bienveillante, une proximité avec les invités et un respect qui touche le public. Loin des paillettes et de la superficialité, elle n’hésite pas à se montrer vulnérable, à raconter ses propres doutes et faiblesses.
À 46 ans, Faustine Bollaert prouve ainsi qu’elle reste une figure médiatique inspirante, capable de sensibiliser sur des sujets de société essentiels. Son combat contre l’addiction numérique n’est pas celui d’une spécialiste, mais celui d’une femme, d’une mère et d’une professionnelle soucieuse de préserver un équilibre de vie. Une leçon d’humilité et de lucidité à l’heure où les écrans semblent parfois dicter notre quotidien.