Pourquoi Jean-Marc Généreux garde ses distances avec les candidats de « DALS » : « Quand on s’attache trop… »

Pourquoi Jean-Marc Généreux garde ses distances avec les candidats de « DALS » : « Quand on s’attache trop… »

Jean-Marc Généreux lors du lancement de la saison 14 de "Danse avec les stars" (DALS) au siège de TF1 à Boulogne-Billancourt, le 16 janvier 2025. Jean-Marc Généreux lors du lancement de la saison 14 de “Danse avec les stars” (DALS) au siège de TF1 à Boulogne-Billancourt, le 16 janvier 2025. © JP PARIENTE/SIPA / JP PARIENTE/SIPA

Marine Corviole

DANSE AVEC LES STARS – Voilà maintenant quatorze ans que ses « Et ça, j’achète ! » et « Oh là là chihuahua » résonnent dans les studios de « DALS ». Avant de lancer la saison 14, Jean-Marc Généreux s’est confié à Paris Match.

Malgré la culpabilité grandissante de laisser femme et enfants à Montréal, Jean-Marc Généreux a rempilé pour une nouvelle saison de « Danse avec les stars ». Le charismatique juré a retrouvé ses camarades Chris Marques, Fauve Hautot et Mel Charlot à la table des jurés de la saison 14, lancée le 7 février sur TF1.

Juste avant de refaire ses valises, l’ancien danseur a reçu Paris Match chez lui, au Canada, à l’occasion de la sortie de son livre « Chaque pas est une leçon de vie », qui sortira le 20 février (aux éditions Leduc).

Que pensez-vous du casting de cette année ?
C’est un casting cinq étoiles. Il est multigénérationnel. L’année où TF1 fête ses 50 ans, le casting est composé de bâtisseurs, de pionniers, qui ont laissé de bons moments dans les mémoires comme Sophie Davant à la télévision, les deux champions du monde de foot, un médaillé olympique… Il y a aussi la jeunesse qui est représentée avec Lénie, Jungeli… Je vais tout particulièrement suivre l’évolution des candidats plus âgés, pour lesquels la détermination s’oppose parfois aux capacités physiques.

Votre façon de juger les couples a-t-elle évolué depuis 14 ans ?
Je ne sais pas, mais il y a des choses que je ne dirai plus. Venant du Québec, même si on a la même langue, on ne la parle pas de la même manière. Je ne peux plus dire à Amel Bent [candidate en 2016 avec Christophe Licata] qu’elle vient de faire une samba de boîte de nuit. Je fais toujours des efforts pour canaliser mes envolées lyriques. Je veux être un bon juge et après, faire le show.


Contrairement à votre ami Chris Marques, juré redouté, vous êtes plutôt perçu comme un juge bienveillant… Un peu trop peut-être ?
En France, si tu n’es pas pointu, intransigeant… Ça a changé ces cinq dernières années, mais quand je suis arrivé en 2011, il fallait presque être radin avec ses notes. Mais je suis profondément bienveillant et avec ma façon de parler, j’avais l’air du gentil. Mais je ne donne pas un 4 pour le plaisir de faire le show, ni ne donne un 10 parce que tu as fait un bon pas.

DALS est une émission de divertissement, et non une compétition de danse.

Jean-Marc Généreux

Ce n’est pas toujours le meilleur candidat, sur le plan technique, qui remporte le concours. N’est-ce pas frustrant en tant que juré ?
Quand tu remets les clefs au public, il faut accepter ses choix. En tant que juge on est là pour donner une note, mais la suite ne nous appartient plus. Et n’oublions pas qu’il s’agit d’une émission de divertissement, et non une compétition de danse.

Comment avez-vous vécu la saison 13, marquée par de vives tensions entre certains candidats, notamment Natasha St-Pier et Inès Reg ?
Parfois le 13 porte-bonheur et parfois, un peu malheur… Parce que j’ai partagé une chorégraphie avec Natasha St-Pier et Anthony Colette, j’ai vécu intensément des moments pas très rigolos. Mais au moment d’entrer dans la danse avec eux, un grand bout de l’histoire avait déjà été révélé et on passait à autre chose. Les relations étaient redevenues cordiales. De manière générale, je garde une certaine distance avec les candidats. Quand on s’attache trop, on a des difficultés à lever un 5.Jean-Marc Généreux, Mel Charlot, Chris Marques, Fauve Hautot lors du lancement de la saison 14 de l'émission Le jury de “Danse avec les stars”, saison 14, Jean-Marc Généreux, Mel Charlot, Chris Marques et Fauve Hautot, lors du lancement de la saison au siège de TF1 à Boulogne-Billancourt, le 16 janvier 2025. Domine Jerome/ABACA / © Domine Jerome/ABACA

Comment avez-vous réagi en apprenant le départ, quelque peu subi, d’Anthony Colette ?
Je trouve ça triste pour lui, j’aurais aimé qu’il soit là… Peut-être que, comme pour Maxime Dereymez [qui devait danser avec la chanteuse Maëlle], la production avait prévu une personnalité pour partenaire mais qu’elle a décliné. Après, est-ce qu’ils auraient pu bouger des pions et trouver une place pour Anthony, je pense que oui. Mais je ne connais pas tous les tenants et aboutissants, les discussions se font à huis clos. Rien ne dit qu’il ne reviendra pas, il a laissé une très bonne image dans DALS.

Si ça rend les gens heureux d’entendre « Et ça, j’achète », ça me prend trois secondes donc je le fais.
Jean-Marc Généreux
Après 14 ans de télé en France, vous êtes devenu le plus Français des Québécois !
Je ne suis plus Québécois mais pas Français non plus, je suis un hybride. J’ai réclamé cette adoption de la France, cette double nationalité. Je voulais gagner ma place dans le paysage audiovisuel français et francophone. Donc voir que j’apparais dans la bande-annonce de l’émission fêtant les 50 ans de TF1 avec un « Et ça, j’achète »…

Le fameux « Et ça, j’achète » est devenu une véritable marque de fabrique. Vous sentez-vous parfois obligé de le dire, pour faire plaisir au public ?
C’est devenu quelque chose, plus pour les gens que pour moi. Il y a une certaine responsabilité à utiliser cette expression, c’est devenu une forme de validation quand des candidats me demandent « Est-ce que tu vas me donner un « j’achète » aujourd’hui ?

Ne vous en êtes-vous jamais lassé ?
Je suis un animal d’habitude donc si ça fonctionne, je ne casse pas la machine. C’est la course à la modernité, au renouvellement, et des dirigeants ont pu me demander de changer, mais dans la rue, les gens me disent qu’ils aiment ça. Donc si ça les rend heureux d’entendre « Et ça, j’achète » ou « Oh là là chihuahua », ça me prend trois secondes donc je le fais.

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